La répression violente en Syrie : une escalade dramatique du conflit en 2012

En 2012, la Syrie plonge dans un abîme de violence alors que le régime de Bachar al-Assad intensifie sa répression contre les manifestants et les zones rebelles. Les protestations pacifiques, qui ont débuté en 2011 dans le cadre du Printemps arabe, sont violemment réprimées par les forces gouvernementales. Les militaires et les forces de sécurité multiplient les attaques aériennes et terrestres, visant sans distinction les villes et les villages, et infligeant des souffrances considérables à la population civile. Des exécutions sommaires, des tortures et des disparitions forcées deviennent courantes, et les forces syriennes ne font preuve d'aucune retenue dans l'utilisation de la force contre les civils innocents.

Le Comité international de la Croix-Rouge déclare la situation comme étant une guerre civile, et de nombreuses organisations internationales, telles qu'Amnesty International et Human Rights Watch, condamnent fermement l'usage excessif de la violence par le gouvernement syrien. Les rapports sur le terrain révèlent des scènes de destruction massive, et les bombardements indiscriminés rendent la vie de millions de Syriens insupportable. La communauté internationale semble impuissante face à l'ampleur des violations des droits humains, et les appels à une intervention extérieure se multiplient, sans résultats concrets. La situation en Syrie en 2012 marque un tournant dramatique dans l'évolution du conflit, et les perspectives d'une résolution pacifique paraissent de plus en plus lointaines.

Source de la photo :  Muhammed Muheisen/AP/SIPA