Le Kazakhstan traverse une période de répression accrue sous la présidence de Noursoultan Nazarbaïev. Le gouvernement du président, au pouvoir depuis 1991, est de plus en plus critiqué pour ses atteintes systématiques à la liberté d'expression et à la liberté de la presse. Les autorités kazaques, dans un contexte où la société civile cherche à s'exprimer et à revendiquer des réformes, intensifient les arrestations de journalistes indépendants, d'activistes et d'opposants politiques. La liberté de la presse est gravement restreinte, et les médias critiques du régime sont soumis à des pressions constantes, voire à des fermetures.
La répression atteint son apogée après des manifestations en faveur de réformes politiques et sociales. En réponse à ces protestations, qui se multiplient dans plusieurs villes du pays, le gouvernement utilise la force pour disperser les foules, entraînant de nombreuses arrestations violentes et des attaques contre des leaders de l'opposition. Les manifestants, principalement des militants pro-démocratie et des travailleurs en quête de meilleures conditions de vie, sont accusés de semer l'instabilité et d'être des agents extérieurs. Les autorités justifient ces répressions par la nécessité de lutter contre le terrorisme et l'extrémisme, des accusations souvent floues et utilisées pour restreindre davantage les libertés fondamentales.
La situation des droits de l'homme au Kazakhstan devient particulièrement préoccupante à mesure que les protestations se poursuivent et que la violence d'État se renforce. Les observateurs internationaux, y compris des organisations comme Human Rights Watch, dénoncent la répression systématique et les violations des droits fondamentaux. Alors que le gouvernement affirme œuvrer pour la stabilité du pays, l'aspiration de la population à des réformes politiques et sociales est écrasée sous un contrôle autoritaire. Le Kazakhstan semble de plus en plus éloigné des principes démocratiques et de l'état de droit, et l'oppression des voix dissidentes s'intensifie au fur et à mesure que le régime de Nazarbaïev cherche à maintenir son pouvoir.
Source de la photo : Mairie Almaty en feu, de la revue Novastan