La campagne a débuté par un rassemblement organisé sur la Place de la Bastille, de 18h à 20h. Ce temps fort symbolique visait à ouvrir collectivement la mobilisation à l’occasion de la Journée internationale des victimes de disparition forcée. Un certain nombre d’associations partenaires étaient présentes, telles que ¿Dónde Están?, Terre et Liberté pour Arauco, Bolivie Libre, le Collectif de sauvegarde de la Ligue algérienne pour la défense des droits de l'homme, Riposte Internationale, H.I.J.O.S Paris ou encore Caesar Families, apportant leur soutien et leur voix à cette lutte commune.
Le rassemblement était l’occasion de rendre un hommage aux victimes et à la lutte constante des proches pour la justice et contre l’oubli. Ce moment solennel a été suivi de prises de parole de représentant·e·s de plusieurs associations venues témoigner de la situation dans leurs pays respectifs. À travers leurs interventions, les intervenant·e·s ont dressé un état des lieux des disparitions forcées dans leurs contextes nationaux, soulignant à la fois la gravité des violations, l’inertie institutionnelle et les avancées, parfois fragiles, de la lutte pour la vérité et la justice.
Cette première journée a permis de rappeler la dimension internationale de cette problématique et de mobiliser les consciences face à l’impunité persistante. Elle a également affirmé la nécessité de maintenir une pression collective pour que la vérité soit faite sur le sort des personnes disparues, et que justice leur soit enfin rendue.