Ateliers en Irak et en Tunisie pour la documentation des cas de disparitions forcées

L’Irak compte le plus grand nombre de victimes de disparitions forcées dans la région moyen-orientale ; générées par de nombreux conflits et des escalades de violence parcourant l’histoire du pays. Alertes quant à la nécessité d’accroître les connaissances des associations de familles de victimes sur leurs droits et les mécanismes de protection de ces derniers, la FEMED a réuni du 3 au 5 Juin 2022, plusieurs associations membres libanaises et irakiennes à Bagdad afin de leur apporter les outils nécessaires pour documenter les cas de disparitions forcées. Introduits aux techniques d’entretien, les participants ont bénéficié d’un véritable éclaircissement quant aux difficultés rencontrées pour recueillir toutes les données nécessaires, respectant les critères de recevabilité figurants dans les différents formulaires présentés par les mécanismes internationaux de protection des droits humains, à l’instar du Groupe de Travail contre les Disparitions Forcées et Involontaires (GTDFI) et du Comité des disparitions forcées (CED).

Cette même formation a été reproduite en Tunisie, bien que la Tunisie ne connaisse que peu de cas de disparitions forcées sur son sol. Cependant, elle se trouve être un lieu propice à la rencontre d’associations de protection des droits humains, notamment libyennes. Dès lors, différents participants, essentiellement issus d’associations membres de la FEMED, ont fait le voyage depuis le Maroc, l’Algérie, la Libye, le Liban et la Turquie. Réelle plateforme d’échange, cette formation a, en plus d’apporter des connaissances supplémentaires aux participants, facilité un partage d’expériences et de véritables discussions, notamment sur le travail que la FEMED pouvait effectuer au sein de chaque pays. 

Source de la photo : Site de l'OHCHR