En 2010, Ratko Mladić, l'ex-général de l’armée serbe, reste toujours en fuite, malgré les pressions internationales croissantes pour sa capture. Accusé de génocide, de crimes de guerre et de crimes contre l’humanité pour son rôle central dans la guerre en Bosnie (1992-1995), il est l’un des principaux responsables du massacre de Srebrenica, où plus de 8 000 hommes et garçons bosniaques ont été tués par les forces serbes sous son commandement. Ce massacre est considéré comme l’un des pires crimes en Europe depuis la Seconde Guerre mondiale.
Les autorités serbes sont sous pression pour arrêter Mladić et le remettre au Tribunal pénal international pour l’ex-Yougoslavie (TPIY), afin qu’il puisse être jugé pour ses actes. Son arrestation est perçue comme une étape cruciale vers la réconciliation dans les Balkans, un geste nécessaire pour la justice des victimes du massacre de Srebrenica et pour la stabilité de la région. Cependant, malgré les engagements de la Serbie envers la communauté internationale, la capture de Mladić reste un défi majeur, les autorités serbes étant accusées de ne pas faire suffisamment d’efforts pour localiser et arrêter l’ancien général.
En parallèle, le TPIY continue d’exercer des pressions pour garantir que tous les responsables des crimes de guerre, dont Mladić, soient tenus responsables de leurs actes. La non-capture de Mladić est devenue un symbole de l’impunité dans la région, un obstacle à la paix durable et à la justice pour les victimes du conflit. En 2010, les Balkans attendent toujours que ce procès se concrétise, espérant qu’il marque la fin d’un cycle de violence et d’injustice.
Source de la photo : Jerry Lampen / AP / 2021