La dernière journée de la campagne a pris la forme d’un grand rassemblement public sur la Place de la République, de 11h à 18h. Cette journée visait à rendre visibles les disparitions forcées auprès du grand public à travers une diversité de formats : informatifs, artistiques et militants.
Sous plusieurs tonnelles installées pour l’occasion, de nombreuses associations partenaires ont tenu des stands, permettant aux passant·e·s comme aux participant·e·s de s’informer, d’échanger, et de découvrir la richesse des mobilisations en cours dans différentes régions du monde. Parmi les structures présentes figuraient notamment : ¿Donde Estan?, Terre et Liberté pour Arauco, CDK-F, CFDA, APADM, Association d’Ex prisonniers politiques chiliens France, Caesar Families, Bolivie libre, Association Etudiants pour un Tibet libre, EM Inam, Congrès Mondial des Ukrainiens, Madres y Familiares, H.I.J.O.S Paris.
Des documents d'information, brochures, rapports et témoignages étaient mis à disposition, ainsi qu'une exposition photographique retraçant l’engagement des familles de disparu·e·s et les réalités de cette violence systémique. Plusieurs projections de documentaires courts ont ponctué la journée, permettant une immersion sensible dans des récits de lutte et de résistance.
Un moment particulièrement fort a été offert par l’artiste Nadia Rabhi, qui a interprété trois chansons engagées, rendant hommage aux victimes et aux familles dans l’attente de vérité. Cette intervention artistique a créé un espace d’émotion collective au cœur du rassemblement.
Tout au long de la journée, des prises de parole ont eu lieu, portées par les représentant·e·s des associations présentes, venus partager les situations de disparition forcée dans leurs pays, les obstacles rencontrés dans la quête de justice, mais aussi les avancées de leurs combats.
Un temps de recueillement a été observé en fin d’après-midi, sous la forme d’une minute de silence, partagée par toutes les personnes présentes, en hommage aux disparu·e·s et à leurs proches.
Ce rassemblement sur une place aussi symbolique que celle de la République a permis de porter haut la voix des victimes, de sensibiliser un public large, et de réaffirmer l’importance d’une solidarité internationale contre l’impunité.