Les violations des droits de l’homme en Égypte après la chute de Moubarak

l'Égypte continue de vivre sous une tension politique intense après la chute du régime de Hosni Moubarak. Bien que le dictateur ait été renversé, les manifestations contre le gouvernement de transition et, plus tard, celui du président Mohamed Morsi, continuent à secouer le pays. Les autorités égyptiennes, y compris l'armée et les Frères musulmans, sont accusées de réprimer les manifestations pacifiques et de restreindre les libertés fondamentales. Les protestations, qui réclament davantage de réformes et de liberté, sont souvent violemment dispersées par les forces de l'ordre, et les citoyens qui osent critiquer le pouvoir en place sont régulièrement arrêtés ou intimidés.

L'armée, qui a pris le contrôle après le départ de Moubarak, est particulièrement critiquée pour son traitement des manifestants. De nombreux rapports font état de violences physiques, d'arrestations arbitraires et de détentions illégales de militants et de journalistes. Les droits des femmes sont également violés, avec des cas d'agressions sexuelles et de harcèlement dans les manifestations. Parallèlement, la presse indépendante se trouve de plus en plus sous pression, avec des journalistes arrêtés et des médias censurés. En dépit de la fin du régime de Moubarak, l'Égypte semble toujours lutter pour instaurer un véritable respect des droits humains et un système démocratique transparent.