La répression contre les voix dissidentes s’intensifie en Russie. Le gouvernement applique avec rigueur la loi sur les "agents de l'étranger", obligeant les ONG recevant des fonds étrangers à s’enregistrer sous ce statut, ce qui les discrédite et complique leur fonctionnement. De nombreuses organisations de défense des droits de l’homme, comme Memorial, subissent des pressions croissantes, tandis que des journalistes et militants sont harcelés ou poursuivis en justice pour leurs critiques du pouvoir.
Parallèlement, les manifestations pacifiques contre la politique du Kremlin en Ukraine sont durement réprimées. Depuis l’annexion de la Crimée et le soutien aux séparatistes prorusses dans l’est de l’Ukraine, toute opposition est perçue comme une menace. Des dizaines de manifestants sont arrêtés à Moscou et dans d’autres villes, certains écopant de lourdes peines de prison. Les figures de l’opposition, comme Alexeï Navalny, subissent des pressions constantes, avec des assignations à résidence et des condamnations judiciaires considérées comme politiques.
Cette escalade répressive inquiète la communauté internationale, qui dénonce une dérive autoritaire du régime de Vladimir Poutine. L’Union européenne et les États-Unis réagissent par des sanctions économiques, tandis que les organisations de défense des droits humains, comme Amnesty International, appellent à la libération des prisonniers politiques. Malgré ces pressions, le Kremlin maintient une ligne dure et renforce son contrôle sur l’espace public et médiatique, réduisant encore davantage les marges de manœuvre pour la contestation en Russie.