Répression et atteintes aux libertés en Turquie

En 2015, la Turquie traverse une période de forte instabilité politique et sécuritaire. Après les élections législatives de juin, qui marquent un revers pour le parti au pouvoir, l’AKP, le gouvernement d’Erdoğan renforce la répression contre l’opposition et les médias indépendants. Des journaux critiques sont perquisitionnés, tandis que des journalistes et intellectuels sont arrêtés sous l’accusation de propagande terroriste.

Parallèlement, le conflit avec le Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK) s’intensifie, entraînant des opérations militaires dans le sud-est du pays. De nombreux militants et élus kurdes sont arrêtés, et certaines villes se retrouvent sous couvre-feu pendant plusieurs jours. Les habitants dénoncent des violations des droits de l’homme, notamment des destructions de maisons et des violences contre les civils.

La communauté internationale s’inquiète et l’Union européenne et les ONG de défense des droits humains appellent Ankara à respecter les libertés fondamentales, mais le gouvernement turc justifie ces mesures par la nécessité de lutter contre le terrorisme et de garantir la stabilité du pays.