Les manifestations pacifiques contre le régime de Bachar al-Assad éclatent en Syrie, à l’instar des soulèvements observés dans d’autres pays arabes dans le cadre du Printemps arabe. Dès les premiers signes de contestation, le gouvernement syrien répond avec une violence extrême. L’armée et les forces de sécurité, notamment les services de renseignement, répriment brutalement les manifestants. Des dizaines de milliers de personnes sont tuées ou blessées, et des milliers d’autres sont emprisonnées ou disparues dans des conditions qui violent gravement les droits de l'homme.
Les forces syriennes recourent à des tactiques cruelles pour écraser la résistance, notamment la torture, les exécutions extrajudiciaires et les attaques aériennes sur des zones civiles. Les rapports sur le terrain évoquent des scènes de terreur, avec des enfants et des femmes tués lors de bombardements aveugles. Des témoignages font état de prisons secrètes où les détenus sont systématiquement torturés et soumis à des traitements inhumains. La communauté internationale condamne fermement ces actes, les qualifiant de violations flagrantes des droits humains et de crimes de guerre.
Face à ces violations massives, la Ligue arabe prend des mesures en suspendant la Syrie de ses rangs. Le Conseil de sécurité de l’ONU appelle à une enquête indépendante sur les abus commis par le régime, mais la violence continue de ravager le pays. La situation en Syrie devient de plus en plus critique, avec des centaines de milliers de réfugiés fuyant les zones de conflit. Le monde entier regarde, choqué par la brutalité de la répression, et des appels à la fin de la violence et à la protection des civils se multiplient.
Source de la photo : Reuter pour RFI, 2011