Violations des droits de l’homme à Gaza : bilan de l’opération Plomb Durci 

L’opération militaire israélienne "Plomb Durci", lancée en décembre 2008, a pris fin en janvier 2009, laissant derrière elle un bilan tragique : plus de 1 400 Palestiniens tués, principalement des civils, et des destructions massives d’infrastructures à Gaza. Le conflit a déclenché des accusations de violations des droits de l’homme, tant du côté israélien que palestinien.

Les forces israéliennes ont été accusées par des organisations internationales comme Human Rights Watch d’avoir mené des attaques indiscriminées contre des civils et des infrastructures essentielles. Des frappes aériennes israéliennes ont notamment ciblé des zones résidentielles, des écoles et des hôpitaux, et l’utilisation de phosphore blanc a été particulièrement condamnée. Ces actions ont été qualifiées de "crimes de guerre" en raison de leur caractère disproportionné et de leur impact sur la population civile.

De l’autre côté, les groupes armés palestiniens, notamment le Hamas, ont été accusés de tirs de roquettes indiscriminés vers des villes israéliennes, visant délibérément des civils. De plus, ces groupes ont été accusés de placer des installations militaires dans des zones résidentielles, mettant en danger les civils.

La communauté internationale, notamment l’ONU, a exprimé son inquiétude face aux violations des droits de l’homme commises durant le conflit, appelant à des enquêtes et à des responsabilités pour les crimes de guerre. Le conflit a laissé Gaza dans une situation de grande détresse humanitaire, exacerbée par les destructions massives.

Source de la photo : Abdalrahem Khateb / AP