Formations
Les formations proposées ont pour objectif principal de renforcer les compétences des associations membres de la FEMED. En élargissant leur impact, elles bénéficient également à un large éventail d’acteurs engagés : proches de disparus, militants des droits humains, avocats, journalistes, salariés d’associations et parlementaires. Ces sessions de formation offrent aux participants des connaissances concrètes et des outils adaptés pour intensifier la lutte contre les disparitions forcées et accompagner les familles dans leur quête de vérité et de justice. Ces formations constituent un levier essentiel pour soutenir les actions de terrain, renforcer les réseaux d'entraide et accroître l’efficacité des démarches menées en faveur des victimes de disparitions forcées.
PLAIDOYER POUR LA VERITE SUR LES DISPARITIONS FORCEES : SESSION DE FORMATIONS A ERBIL (26 FEVRIER AU 1ER MARS 2023)
La Fédération euro-méditerranéenne contre les Disparitions Forcées (FEMED) a organisé, du 26 février au 1er mars 2023 à Erbil, une session de formation sur le plaidoyer et l’influence politique à destination de dix-sept participants issus d’associations irakiennes actives dans la lutte contre les disparitions forcées, venus de plusieurs villes du pays (Erbil, Kirkuk, Mossoul, Kerbala, Bassora). Cette formation avait pour objectif de doter les acteurs locaux des outils nécessaires à l’élaboration de stratégies de plaidoyer efficaces. Les modules ont porté sur les différentes phases d’un cycle de plaidoyer, de l’identification d’une problématique à la rédaction d’un message ciblé, en passant par les techniques de négociation et la gestion des réseaux. Le travail en petits groupes a permis d’approfondir les connaissances théoriques, tout en favorisant la mise en pratique : chaque participant a ainsi pu élaborer sa propre stratégie de plaidoyer avec l’appui du formateur. Un groupe de contact a également été constitué à cette occasion, renforçant les liens et la coordination entre les participants.
En parallèle de la formation, une délégation conjointe de la FEMED et de son association membre irakienne Al Ata’a for Human Rights a mené une série de rencontres avec les autorités régionales irakiennes. Ces échanges ont permis de faire le point sur les projets de loi en cours relatifs aux disparitions forcées, et d’aborder des sujets cruciaux tels que la reconnaissance des victimes indirectes ou encore la centralisation de la documentation des cas à l’échelle régionale et fédérale. La délégation a notamment rencontré des représentants du ministère de la Justice et du ministère de l’Intérieur du Kurdistan, ainsi que la Commission indépendante des droits de l’homme en Iraq. Ces réunions ont permis de renforcer le dialogue avec les institutions publiques et de rappeler l’urgence d’une prise en charge effective des familles de disparus.
FORMATION SUR LA DOCUMENTATION DES CAS DE DISPARITIONS FORCEES (3 AU 5 JUIN 2022)
L’Irak compte le plus grand nombre de victimes de disparition forcée dans la région, générées par de nombreux conflits ainsi que des épisodes violents au cours des cinq dernières décennies. Conscient.es de la nécessité d’accroitre les connaissances des associations de familles de victimes sur leurs droits et les mécanismes de protection de ces derniers, la FEMED a réuni du 3 au 5 juin 2022 plusieurs associations membres libanaises et irakiennes à Bagdad afin de leur apporter les outils nécessaires pour documenter les cas de disparitions forcées. Introduit.es aux techniques d’entretien, les participant.es ont bénéficié d’un véritable éclaircissement quant aux difficultés rencontrées pour recueillir toutes les données nécessaires respectant les critères de recevabilité figurants dans les différents formulaires présentés par les mécanismes internationaux de protection des droits humains à l’instar du Groupe de Travail contre les Disparitions Forcées et Involontaires et du Comité des disparitions forcées (CED).
Cette même formation a été reproduite en Tunisie. Bien que la Tunisie ne connaisse que très peu de cas de disparition forcée sur son sol, elle se trouve être un endroit propice à la rencontre d’associations de protection des droits humains notamment libyennes. Dès lors, différents participants issus essentiellement d’associations membres de la FEMED ont fait le voyage depuis le Maroc, l’Algérie, la Libye, le Liban et la Turquie. Réelle plateforme d'échange, cette formation a, en plus d'apporter des connaissances supplémentaires aux participants, facilité un partage d'expérience et de véritables discussions notamment sur le travail que la FEMED pouvait effectuer au sein de chacun des pays.
Formation sur les techniques de plaidoyer et l’influence politique (26 AU 29 SEPTEMBRE 2023)
Dans le cadre de son engagement pour le renforcement des capacités de acteurs de la société civile euro-méditerranéenne, la FEMED a organisé une formation à Hammamet, réunissant sept représentants d'associations marocaines, libanaises, algériennes et Turques, Ce lieu a été choisi afin de permettre la participation de l'ensemble des délégations, notamment libyennes, sans contrainte de visa. Pendant quatorze jours, les participants ont pris part à diverses sessions et ateliers consacrés à l'analyse des problématiques liées aux disparitions forcées, à l'identification de solutions et de tactiques d'intervention, aux principes fondamentaux du plaidoyer, au cadre juridique international, ainsi qu'aux aspects techniques et stratégiques de l'action de plaidoyer.
Le programme a intégré une méthodologie participative permettant aux participants de travailler en groupes nationaux pour concevoir des stratégies concrètes d’action. Le groupe algérien a ainsi élaboré un plan de plaidoyer pour la révocation de la Charte pour la réconciliation nationale, jugée incompatible avec les droits des familles de disparus. Le groupe marocain s’est concentré sur la proposition de création d’un organe indépendant chargé d’enquêter sur les disparitions forcées encore non élucidées dans le pays. Quant au groupe libyen, il a travaillé sur l’élaboration d’un mécanisme international dédié à l’enquête sur les disparitions en Libye, assorti de sanctions contre les responsables. Ces exercices ont favorisé une dynamique d’échange entre acteurs de contextes différents, tout en encourageant la formulation de revendications claires, structurées et ancrées dans le droit international.
formation SUR LA DOCUMENTATION DES CAS DE VIOLATION DES DROITS HUMAINS (14-16 OCTOBRE 2022)
Du 14 au 16 octobre 2022, la FEMED a tenu une formation à Zarzis en Tunisie. Cette formation comptait 13 participant.es issu.es de différentes associations de défenses des droits humains françaises, algériennes, marocaines, libyennes (OMDH, AMDH, APADM, CFDA, Djazairouna, AMRVT, Human Rights Solidarity ), de chercheuses turque et libanaise ainsi que d’une délégation de la FEMED. Cette formation de trois jours, dispensée par Ewoud Plate portait sur la documentation de cas de violation des droits humains et spécifiquement de disparitions forcées. Elle avait pour objectif, une meilleure compréhension de la disparition forcée, des réponses que donne le droit international et national et un apprentissage de la distinction entre le besoin essentiel et humanitaire de savoir la Vérité, le besoin de Justice, l’obtention de réparation et la préservation de la mémoire des disparus et des actes de violence qui les ont fait disparaitre.
Ainsi, durant les 12 ateliers organisés les participants ont pu en apprendre davantage sur les caractéristiques de la disparition forcée mais également sur les dimensions humanitaires et pénales qu’elle recouvre. Les bénéficiaires de la formation ont également pu approfondir leurs connaissances des mécanismes internationaux de protection contre la disparition forcée. En effet, ils ont été introduits aux techniques d’entretien ainsi qu’à la documentation de cas auprès des mécanismes internationaux via notamment un exercice de remplissage du questionnaire du Groupe de travail contre les disparitions forcées (GTDFI). Cette formation avait donc pour vocation d’encourager les familles et les associations de défense des droits humains à documenter leur cas de disparus mais également les pousser à reproduire cette formation afin de transmettre ces enseignements au plus grand nombre. Les exercices donnés par le formateur ont poussé les bénéficiaires à participer et à dialoguer, faisant de cette formation une véritable plateforme d’échange où chacun.e a pu apporter ses connaissances, son expertise, et ses questionnements aux autres permettant ainsi une réelle réflexion collective.
Un suivi de la formation va être mis en place par la FEMED. De plus, un groupe WhatsApp va être créer pour permettre un échange permanent entre les différents participants principalement issus d’associations membres et d’associations partenaires.
FORMATION SUR LES MÉCANISMES DES DROITS DE L'HOMME POUR LA SOCIÉTÉ CIVILE LIBYENNE EN TUNISIE (20 & 21 avril 2015)
La formation sur les disparitions forcées et les mécanismes de protection des droits de l’Homme s’est tenue les 20 et 21 avril 2015. Initialement programmée en Lybie, compte tenu du contexte actuel libyen et de l’exil de nombreux représentants de la société civile libyenne en Tunisie, il a été décidé de l’organiser en Tunisie. La formation a été organisée avec le support du Réseau euro-méditerranéen des droits de l’Homme (REMDH) et du Cairo Institute for Human Rights basés à Tunis qui ont fourni des contacts de personnalités de la société civile libyenne réfugiées en Tunisie. Celle-ci a été financée par le National Endowment for Democracy (NED) et le European Endowment for Democracy (EED). En raison des évènements survenus en Libye le week-end précédant la formation, le groupe a souffert de quelques désistements. Néanmoins 11 participants étaient présents. Un groupe hétérogène composé de membres de la société civile, d’avocats et d’ancien juge, réfugiés pour certains en Tunisie.
L’objectif général de cette formation était de former la société civile libyenne à la question des disparitions forcées et aux mécanismes de protection des droits de l’Homme. La formation s’est déroulée en trois phases, une première phase théorique avec les mécanismes et les principes des droits de l’Homme et des disparitions forcées, une seconde de mise en situation avec des cas pratiques sous forme de jeu de rôle et une dernière de réflexion sous forme de discussion et de débat. Grâce à cette formation les contacts de la FEMED avec la société civile libyenne sont diversifiés et renforcés, permettant ainsi d’avoir de nouveaux relais pour la documentation des cas de disparitions forcées en Libye.
FORMATION SUR LES MÉCANISMES INTERNATIONAUX DE PROTECTION DES DROITS DE L'HOMME ET DE LUTTE CONTRE LES DISPARITIONS FORCÉES (25 & 26 JANVIER 2014)
Les 25 et 26 janvier 2014, la Fédération euro-méditerranéenne contre les disparitions forcées (FEMED) a organisé une formation sur les mécanismes internationaux de protection des droits de l’Homme et de lutte contre les disparitions forcées. Plus de vingt participants, tunisiens, libyens, marocains et libanais ont assisté à cette formation qui s’est déroulée à l’Hôtel Africa à Tunis. Tout au long de la formation, des exercices pratiques se sont enchainés sur les différentes thématiques abordées. Cela a permis de créer une véritable dynamique de groupe. En outre, les participants ont été amenés à réfléchir par eux-mêmes sur le « pourquoi » et le « comment » de la disparition forcée et son traitement (notamment par les autorités). Par la suite, la formation s’est orientée vers un aspect plus « pratique ». Trois dimensions ont été approfondies : la dimension humanitaire ou « souffrance » ; la dimension criminelle ; et la dimension « droits de l’Homme ».
Au travers de ces trois sujets d’étude, les participants se sont interrogés sur la manière d’éviter les souffrances des proches et du disparu(e), sur comment sanctionner les coupables et sur les devoirs de l’État dans le cadre de la pratique de disparitions forcées. Ces ateliers, ont permis de doter les participants d’outils et de réflexes pertinents et efficaces pour lutter contre les disparitions forcées et les violations des droits de l’Homme en Tunisie, au Maghreb et dans toute la région euro-méditerranéenne. La formation s’est clôturée par un exercice pratique : la documentation d’un cas de disparition forcée.
Formation sur la collecte d’informations dans la recherche et l’identification des personnes disparues (6 & 7 février 2016)
Dans le cadre de ses activités de renforcement des capacités, la Fédération euro-méditerranéenne contre les Disparitions Forcées (FEMED) a organisé un séminaire de formation à Rabat les 6 et 7 février 2016, consacré à "la collecte d’informations dans la recherche et l’identification des personnes disparues". Cette session a été animée par Analia Simonetto Gonzalez, experte de l’Équipe argentine d’anthropologie médico-légale (EAAF), et a réuni une quinzaine de participants parmi lesquels des médecins légistes, des militants des droits humains, des proches de personnes disparues, ainsi que des représentants d’institutions concernées. La formation s’est structurée autour de deux axes principaux : d’une part, la planification de la procédure d’identification lors de l’exhumation d’un corps ; d’autre part, la collecte et l’analyse d’informations ante mortem et post mortem, avec un focus particulier sur le rôle central des tests ADN dans l’établissement des identités.
En complément de cette approche, trois intervenants issus du Comité international de la Croix-Rouge (CICR) et du Centre international pour les personnes disparues (ICMP) ont partagé leurs expériences et expertises respectives. Ils ont présenté les différentes techniques employées par leurs organisations dans le cadre de l’identification de victimes de violations graves des droits humains, notamment l’utilisation de bases de données, les analyses génétiques, ainsi que les recherches anthropologiques et archéologiques. Ces échanges ont permis d’illustrer concrètement les enjeux techniques, humains et éthiques liés à ces démarches, tout en mettant en lumière la nécessité d’une coordination entre acteurs spécialisés et familles concernées dans le processus de vérité et de justice.
Formation SUR LES LES MÉCANISMES DE PROTECTION DES DROITS DE L'HOMME (15 & 16 MARS 2009)
Les 15 et 16 mars 2009, la FEMED a organisé un séminaire de formation sur les mécanismes de protection des droits de l’homme, notamment sur la Convention contre les disparitions forcées. Cette activité s’est déroulée à Rabat et a réuni une vingtaine de militants, issus des familles de disparus, de l’AMDH, l’OMDH ainsi que du FMVJ (Comité de coordination des familles, membre fondateur de la FEMED). Elle a été réalisée en partenariat avec l’association Aim for Human Rights. Les militants présents ont acquis une base solide de connaissance sur les mécanismes internationaux pertinents dans le traitement des cas de disparitions forcées non résolus par l’Instance Equité et Réconciliation (IER). Différents exercises pratiques ont été proposés aux participants concernant le Groupe de travail sur les disparitions forcées ou involontaires des Nations Unies afin qu’ils puissent par la suite soumettre eux mêmes des cas de disparitions forcées au Groupe de travail.
La seconde partie cette formation a été consacrée au montage de projets et à la recherche de financements, grâce au concours de l’association Sodepau. Cette dernière soutient des projets dans le domaine du développement et des droits de l’homme au Maroc. Ce deuxième temps a permis aux associations d’assimiler les différentes étapes dans la création d’un projet et de pouvoir identifier des bailleurs potentiels pour leur projet. Simultanément, la FEMED a supervisé la campagne pour la ratification de la Convention au Maroc qui a eu lieu en mars 2009. Ainsi, le 17 mars, une délégation composée d’associations marocaines (AMDH, APADM, FMVJ, OMDH) et internationales (FEMED, Aim for Human Rights) est allée à la rencontre des autorités gouvernementales (Primature, Ministère de la Justice, CCDH) afin d’échanger avec elles sur la ratification, par le Maroc, de cet instrument fondamental de protection des droits humains.
FORMATION SUR LES MÉCANISMES AFRICAINS DE PROTECTION ET DE PROMOTION DES DROITS DE L'HOMME (21 - 23 OCTOBRE 2016)
La Fédération Euro-Méditerranéenne contre les Disparitions Forcées (FEMED) a organisé du 21 au 23 octobre 2016 deux journées de formation auxquelles elle a pris part, sur les mécanismes africains de protection et de promotion des droits de l’Homme. Ces deux journées de formation se sont tenues dans le « Committee Room 3 » de l’Hotel Karaiba de Banjul, en Gambie. La formation avait pour but de mettre un accent sur les mécanismes africain de protection des droits de l'Homme et les techniques de documentation efficaces des disparitions forcées ainsi que la production de rapports sur cette question à la Commission africaine des droits de l'Homme et des Peuples. La formation avait donc aussi pour but de faire connaître les organes politiques, les institutions judiciaires et d'autres institutions et organes (ex : Le Conseil de Paix et de Sécurité (CPS), Le Comité des représentants permanents et le Conseil économique, social et culturel).
Les participants ont, au terme de cette formation, rédigé la déclaration où ils appellent tous les États membres de l’Union africaine à libérer toutes les personnes disparues qui sont encore détenues arbitrairement, éradiquer le phénomène des disparitions forcées afin que ce crime cesse définitivement sur le continent africain, établir la vérité et mettre fin à l’impunité, mettre en place des mécanismes fiables et effectifs afin de garantir la non-répétition de ces actes et veiller à ce que la sécurité des défenseurs des droits de l’Homme soit assurée sur toute l’étendue de leur territoire.
FORMATION AUX MÉCANISMES DE PROTECTION DES DROITS DE L'HOMME (23 & 24 FÉVRIER 2012)
La formation aux mécanismes de protection des droits de l'Homme s’est déroulée dans une salle de l’Institut Français à Mounira, au Caire sur deux jours, le 23 et le 24 février 2012. Sur la vingtaine de participants inscrits, un peu moins d’une dizaine seulement ont participé à la formation en raison notamment de l’ouverture du procès des ONG. Le groupe, assez hétérogène, était composé d’un psychiatre, d’avocats, de juristes, d’une chargée de communication et d’une chargée de plaidoyer. Tous les participants étaient issus d’associations de défense des droits de l’Homme égyptiennes.
Tout au long de la formation des exercices pratiques se sont enchainés sur les différentes thématiques abordées, ce qui a permis de créer une véritable dynamique de groupe. Les participants ont été amenés à réfléchir par eux-mêmes sur le pourquoi et le comment de la disparition forcée et son traitement, notamment par les autorités étatiques, mais également sur la souffrance des familles de disparu(e)s et la situation précaire dans laquelle elles se retrouvent malgré elles.
FORMATION À L'INTENTION DES ASSOCIATIONS DE FAMILLES DE DISPARUS (16 OCTOBRE 2010)
Dans le cadre du cycle de séminaires sur la médecine légale et l’identification des victimes de violations des droits de l’Homme mis en place par la FEMED, s’est déroulé le 16 octobre 2010 à Alger la seconde formation à l’intention des associations de familles de disparus. Plusieurs experts se sont succédés pour présenter aux 27 participants issus de la société civile algérienne et du milieu médical les différentes techniques d’identification des victimes : base de données, test ADN, recherches anthropologiques et archéologiques.
Le docteur Aimen Boudellaa a exposé le contexte historique et politique dans lequel ont été pratiquées les disparitions forcées en Algérie. Silvana Turner, anthropologue médico-légale au sein de l’EAAF (l’Equipe argentine d’anthropologie médico-légale) a ensuite présenté l’activité menée par son organisation dont le travail est d’appliquer l’anthropologie médico-légale et les sciences s’y rapportant, en collaboration étroite avec les victimes et leurs parents, pour retrouver et identifier les restes humains, les restituer aux familles et fournir des preuves dans les poursuites judiciaires. Elle est revenue sur les différentes phases du travail d’anthropologie médico-légal : l’enquête préliminaire, le recueil archéologique du corps et l’analyse du laboratoire. En proposant cette formation, la FEMED a permis de renforcer les connaissances des associations de familles de disparus et de militants des droits de l’Homme sur les différentes techniques d’identification des victimes et de comparer les différentes expériences nationales (en Algérie, au Maroc, dans les Balkans et en Amérique du Sud).
FORMATION 'Utiliser le droit international contre les disparitions forcées' (9 - 11 DECEMBRE 2009)
Les 9, 10 et 11 décembre 2009, une formation sur les mécanismes internationaux de protection des droits de l’homme a été organisé par la FEMED à Istanbul, en Turquie intitulée "Utiliser le droit international contre les disparitions forcées". Elle a réuni une quinzaine de militants issus de diverses associations de défense des droits de l’Homme telles que les Mères pour la paix, YAKAY-Der et IHD.
Cette formation a été organisée en partenariat avec l’organisation Aim for Human Rights. Les participants ont été formés sur les différents instruments internationaux et régionaux portant sur les disparitions forcées. Ewoud Plate de Aim for Human Rights a débuté en reprenant la définition juridique des disparitions forcées et les obligations des Etats face à ces pratiques. Le second temps de cette formation a été consacrée aux possibilités de recours devant les instances internationales et régionales pour les cas de disparitions forcées et avoir les outils pour documenter les cas de disparitions forcées. Enfin, la troisième journée a été dédiée à la Convention internationale contre les disparitions forcées et les dispositions intégrées dans la Convention.