Là où les voix sont souvent réduites au silence, la FEMED se rend présente pour écouter, soutenir,
et agir en faveur de la vérité et de la mémoire des victimes directes et indirectes des disparitions forcées et involontaires.
2025
Dans le cadre de sa mission en faveur de la restitution de la vérité ainsi que de la lutte contre l’impunité, la FEMED a conduit, du 16 au 24 juin 2025, une mission de terrain en Serbie, en Bosnie-Herzégovine et au Kosovo. Cette dernière s’inscrivait dans une dynamique de dialogue transnational visant à rencontrer les familles de personnes disparues, les associations locales de défense des droits humains, les autorités judiciaires ainsi que les mécanismes nationaux et internationaux.
En s’immergeant dans des contextes marqués par les séquelles profondes des conflits armés des années 1990, la FEMED a pu observer les conditions concrètes de mise en œuvre des processus de justice transitionnelle et évaluer les dispositifs existants en matière d’identification des disparus et de reconnaissance institutionnelle des violences subies.
Les témoignages recueillis à cette occasion ont révélé l’ampleur des blessures encore vives et la profondeur du besoin de reconnaissance exprimé par les proches des victimes. L’écoute de récits empreints de douleur et de dignité a permis de mettre en lumière la complexité des entraves rencontrées : défaillances institutionnelles, obstacles politiques à la coopération régionale, inaccessibilité des archives, ou encore lenteurs des procédures judiciaires. Cependant, ces constats coexistent avec des dynamiques locales de résilience, portées par des associations de familles et des collectifs engagés, qui, en dépit de conditions adverses, poursuivent inlassablement leur quête de vérité. Ces efforts locaux, bien que souvent invisibilisés, constituent le socle de toute avancée vers la justice.
Cette mission a ainsi permis à la FEMED de réaffirmer son rôle d’acteur transnational de liaison entre les familles et les institutions, tout en renforçant les alliances inter-associatives dans les Balkans. En rendant visibles les réalités du terrain et en consolidant les ponts entre mémoire, vérité et action judiciaire, la Fédération entend contribuer à une dynamique de reconnaissance et de réparation fondée sur les droits des victimes. À travers cette action, elle poursuit son engagement pour une mémoire collective inclusive, condition indispensable à toute entreprise de réconciliation durable dans la région.
2024
Du 20 au 22 décembre 2024, la FEMED a mené une mission à Istanbul pour renforcer le soutien à ses associations membres engagées contre les disparitions forcées. Cette mission a également jeté les bases d’un réseau d’associations en vue de l’Assemblée des Femmes Défenseurs des droits humains. Durant cette mission, plusieurs rencontres cruciales ont eu lieu, dont la réunion avec le centre Hakikat Adalet Hafıza Merkezi
(Centre Vérité, Justice et Mémoire), qui a permis la mise en lumière du travail de documentation rigoureux mené par cette organisation, malgré les pressions étatiques. Via cette collaboration, la FEMED s’est engagée à réexaminer certains dossiers afin de les porter devant des instances internationales, tout en soutenant leurs initiatives de sensibilisation. La réunion avec l’association Anka-Der a été un autre moment fort, permettant d’aborder les besoins pressants des familles des disparus, et notamment judiciaires. Le dialogue a souligné l’importance d’un soutien international, ainsi que le renforcement de la participation d’Anka-Der à des actions internationales comme, par exemple, l’Examen Périodique Universel (EPU). Les discussions avec des associations comme TJA (Mouvement des Femmes Libres) et Kadın Zamanı (Le temps des femmes) ont également permis de mettre en exergue les défis spécifiques rencontrés par les femmes, particulièrement dans les communautés kurdes, et l’urgent besoin de solidarité internationale pour contrer la répression étatique.
Enfin, la mission a permis d’établir des ponts avec le Families for Freedom Movement (Mouvement des Familles pour la Liberté), où les témoignages poignants de femmes syriennes ont rappelé la douleur persistante causée par les disparitions forcées. Les discussions ont mis en avant des besoins concrets, comme la documentation médico-légale et le soutien aux démarches administratives des familles, pour lesquelles la FEMED s'est engagée à mobiliser son réseau international. Cette mission en Turquie a renforcé le rôle central de la FEMED dans la lutte contre les disparitions forcées en établissant des partenariats stratégiques, en renforçant les liens avec nos associations membres et en élargissant notre réseau d’organisations.
2014
زار الاتحاد للمرة الثالثة تركيا في أبريل/نيسان 2014 (من 25 إلى 27 أبريل/نيسان) في إسطنبول (من 25 إلى 27 أبريل/نيسان) للقاء عائلات المختفين وجمعيات أسرهم والجمعيات الأعضاء والشريكة له وغيرهم من المدافعين عن حقوق الإنسان في تركيا. خلال البعثة التي استمرت ثلاثة أيام، تمكن الاتحاد من إعادة تأكيد دعمه للجمعيات الأعضاء فيه في تركيا، والحفاظ على الروابط مع الجمعيات الشريكة له، والالتقاء بشركاء جدد محتملين، إلخ. كما أتاحت البعثة أيضا فرصة لإطلاع الاتحاد على الوضع المحلي والخصوصيات في تركيا فيما يتعلق بمكافحة الاختفاء القسري والدفاع عن حقوق الإنسان بشكل عام.
كما شارك وفد الاتحاد في مظاهرة من أجل الحقيقة والعدالة لجميع المختفين في تركيا. وتحدث رشيد المانوزي، نائب رئيس الاتحاد الأورومتوسطي للمرأة والطفل في هذه الفعالية، مشيراً إلى أن هذه المعركة يخوضها ويدعمها جميع أعضاء الاتحاد، الذين ينتمون إلى خلفيات مختلفة ولكن يجمعهم "نضال مشترك وإرادة مشتركة". وأعاد التأكيد على أهمية هذا التضامن بين العائلات في المنطقة الأورو-متوسطية الذي يمكّننا من الاحتفاظ بالأمل في جميع الظروف.
2012
Depuis plusieurs mois, les forces de police turques procèdent à des arrestations ciblées et massives contre des militants des droits de l’Homme kurdes en Turquie. Cemal Bektas, membre du Conseil d’administration de la FEMED a été arrêté à Istanbul le 11 octobre 2011. Son arrestation n’est pas isolée. C’est en réaction à ces arrestations que la FEMED a décidé de se rendre en Turquie afin d’organiser plusieurs rencontres en donnant la priorité à ses associations membres. Cette dernière s’est longuement entretenue avec l’avocat de Cemal Bektas.
La FEMED a rendu visite à ses associations membres afin de leur renouveler son soutien et de renforcer les liens avec ces dernières. Elle a également rencontré plusieurs journaux et agences de presse afin de mieux comprendre la situation actuelle en Turquie. Le procès des défenseurs des droits de l’Homme a débuté en juillet 2012. La FEMED a dépêché sur place un avocat afin qu’il puisse la représenter sur place et observer le procès pour notifier les violations des règles du procès équitable et du droit de la défense. Cependant, le procès a été repoussé au mois d’octobre 2012. La FEMED a donc envoyé à nouveau un avocat pour observer le procès.
2009
La FEMED s’est rendue une première fois en Turquie en octobre 2009 afin de préparer la Troisième rencontre euro-méditerranéenne des familles de disparus. A cette occasion, la Fédération a tenu à Istanbul des rencontres avec les associations locales ce qui a notamment permis d’assurer le suivi de la mission de décembre 2008. Du 3 au 7 décembre 2009 , une délégation de la FEMED s’est donc rendue en Turquie, à Istanbul et dans le Sud Est du pays, à Diyarbakir, afin d’y rencontrer les mères de disparus qui, sur place, se battent quotidiennement pour que la Vérité et la Justice soient faites sur le sort de leurs proches.
Le Secrétariat de la FEMED avait organisé différentes rencontres entre les membres du Bureau Exécutif et des associations à Istanbul et Diyarbakir : Mères pour la paix, IHD, Mazlumder, Yakay-der, Human Rights Foundation of Turkey ainsi que plusieurs militants turcs des droits de l’homme. Toutes ces associations ont souligné les nombreuses violations des droits de l’homme qui meurtrissent ce pays mais aussi leur soutien à l’organisation d’une conférence sur la justice transitionnelle. A la suite de cette mission, l’association Yakay-der a transmis à la FEMED une cinquantaine de dossiers individuels de disparus afin qu’ils soient soumis au Groupe de travail sur les disparitions forcées et ou involontaires.
2022
Rencontre d’associations et parti-prenante à la lutte contre les disparitions forcées, Beyrouth, Liban. 2022. Le 13 novembre 2018 marque l’adoption par le parlement libanais de la loi 105. Cette loi institue une Commission nationale des disparus composée de dix membres ayant pour principale missionde faire la lumière sur le sort des disparus. La FEMED s’est félicitée de la création de cette Commission nationale pour les personnes disparues tant attendue par les familles qui espèrent que le fruit de son travail mettra fin à leurs souffrances et donnera des réponses aux questions qui ont troublé leur sommeil des années durant. Afin de renforcer les liens avec ses partenaires sur le terrain et de réfléchir conjointement aux différentes activités qu’ils pourraient développer, la FEMED a dépêché une petite délégation et rencontré diverses associations et parties prenantes à la lutte contre les disparitions forcées. Le constat fait par la FEMED est frappant : bien que rencontrant des difficultés à se mettre en place, cette commission souffle un réel vent d’espoir quant à l’éclatement de la Vérité sur les disparu.es au Liban.
2021
وكالعادة، في نهاية التدريب في العراق، ذهب وفد مكون من أعضاء الاتحاد والجمعيات المحلية لمقابلة السلطات العراقية. ركزت المناقشات بشكل أساسي على القانون العراقي الجديد الذي يجرم الاختفاء القسري، والذي كان من المقرر اعتماده في عام 2021. على الرغم من أن الحكومة العراقية طرف في الاتفاقية، إلا أنها لم تنقل بعد مختلف الأحكام الواردة في الاتفاقية إلى القانون الوطني. بعد دراسة مسودة القانون والنظر في مدى ملاءمته مع أحكام الاتفاقية، قدمت الفيدرالية الدولية للقضاء على جميع أشكال الاختفاء القسري عددًا من التوصيات إلى أصحاب المصلحة الذين التقت بهم.
2011
En novembre 2010, l’Irak a été le vingtième pays à ratifier la Convention internationale pour la protection de toutes les personnes contre les disparitions forcées. Cette ratification a entraîné l’entrée en vigueur de la Convention. De ce fait, la Fédération euro-méditerranéenne contre les disparitions forcées (FEMED) a estimé indispensable de mener une mission dans ce pays afin de se rendre compte sur place de la problématique des disparitions forcées.
Du 8 au 11 septembre 2011, une délégation de la FEMED, composée de la Présidente, Nassera Dutour, du Secrétaire Général, Rachid El Manouzi, de Mohammed Kowthar, membre de l’association irakienne Al A’ata for Human Rights et du Conseil d’Administration de la FEMED ainsi que de la Chargée de Programme, s’est ainsi rendue au Kurdistan irakien. La mission s’est dé roulée dans la capitale du Kurdistan, à Erbil. La délégation s’est également déplacée à Kirkouk, ville au Nord de l’Irak afin de rencontrer des familles de disparus. En effet, c’est dans cette ville que l’on dénombre le plus de
victimes de disparitions forcées, qui ont eu lieu avant 2003 sous Saddam Hussein mais aussi après sa destitution. Un long travail de préparation en amont de la formation a été effectué par l’association membre de la FEMED, Al A’ata for Human Rights.
La délégation de la FEMED a rencontré différentes associations de défense des droits de l’Homme irakiennes : Kurdistan Anfal Victims Center, Centre des droits de l’Homme, Association Democracy and Development Organisation, International Commission on Missing Persons (ICMP), AlRahma, Kurdish Institute for victimology and fighting genocide. La délégation a également été reçue officiellement par des membres du Parlement du Kurdistan irakien ainsi que par Mme Lanja I. Dizayee, conseillère auprès du Ministère des martyrs et Anfal. A l’issue de toutes ces rencontres, il apparaît que malgré les avancées du gouvernement telles que la ratification de la Convention et le vote de lois sur les disparitions forcées et l’exhumation des fosses communes, un fossé se creuse entre ces gestes politiques et la réalité du terrain. En effet, les plaies de l’Histoire de l’Irak sont toujours ouvertes. Les séquelles des guerres qui ont ravagé le pays se font toujours ressentir. Les graves violations des droits de l’Homme durant le massacre des kurdes et les guerres successives n’ont pas encore été totalement reconnues. Les familles qui demandent inlassablement Vérité et Justice depuis plus de vingt ans ne baisseront pas les bras.
2019
زار وفد من الاتحاد النسائي المغربي من 4 إلى 9 يوليو/تموز 2019، حيث التقى وفد من الاتحاد المغربي للحقوق الاقتصادية والاجتماعية والثقافية المغرب في الفترة من 4 إلى 9 يوليو/تموز 2019، حيث التقى بالجمعيات الأعضاء والبرلمانيين والشخصيات السياسية لمعرفة المزيد عن قضية الاختفاء القسري في المغرب. ولاحظت الفيدرالية النسائية من أجل الديمقراطية وحقوق الإنسان أن العديد من الجمعيات قد وحدت جهودها من أجل العمل على إنشاء آلية جديدة لتقصي الحقائق بشأن الانتهاكات الجسيمة لحقوق الإنسان في المغرب.
في 6 يوليو/تموز 2019، التقت الفيدرالية النسوية لحقوق الإنسان بعائلات المختفين في مقر الجمعية المغربية لحقوق الإنسان. أدلت 7 نساء كان أزواجهن محتجزين في تازمامارت بشهاداتهن. وذكرت الفيدرالية النسوية لحقوق الإنسان أن الرئيس وعد في الاجتماع مع المجلس الوطني لحقوق الإنسان بأن يناقش مع ممثلي تازمامارت كيفية إيجاد حل للعائلات التي لم تتلق تعويضات، وكذلك كيفية تعويض الضحايا الذين أحيلوا إلى التقاعد. وأكد الاتحاد من جديد على أهمية العمل المشترك من أجل تحقيق نتائج ملموسة. وأعقب الاجتماع اعتصام أمام البرلمان المغربي.
وأخيراً، التقى وفد الاتحاد النسائي الديمقراطي وحقوق الإنسان بوزير العدل. وهنأ الوزير عمل هيئة الإنصاف والمصالحة واللجنة الوطنية لحقوق الإنسان وأكد على الإرادة السياسية لحل حالات الاختفاء القسري. ورأى أن اللجنة الوطنية لحقوق الإنسان هي أفضل هيكل لمواصلة عمل هيئة الإنصاف والمصالحة وأن العديد من النقاط الواردة في اتفاقية مناهضة الاختفاء القسري قد تم إدراجها في التشريعات. ثم أكد الوزير مجدداً دعمه للجمعيات، قائلاً إنه سيستمع إلى توصياتها.
2019
في اليوم الأول من وصول رئيس الفيدرالية في كتالونيا، تم تنظيم مقابلة مع الصحفية جوان رورا، من قناة TV3 - تلفزيون كتالونيا. قدمت رورا الاتحاد النسائي من أجل الديمقراطية وحقوق المرأة والطفل وكونفدرالية اليسار الديمقراطي وتحدثت عن قضية المفقودين في الجزائر والسياق الجزائري في التسعينيات والاضطرابات الحالية في الجزائر (الولاية الخامسة لبوتفليقة في الحكم، والمظاهرات التاريخية). كما أجرت مقابلة أخرى مع صحيفة أخرى نشرت مقالاً يوم الأحد 7 أبريل 2019.
تم عقد اجتماعين آخرين مع اثنين من الناشطين السوريين الضيوف. كان اللقاء الأول مع فدوى محمود، وهي لاجئة سورية في برلين، من جمعية عائلات من أجل الحرية. وقد اختفى ابنها وزوجها بعد اعتقالهما في مطار دمشق الدولي في طريق عودتهما من مؤتمر في الصين، حيث تحدثا عن الجمعيات في سوريا. أما اللقاء الثاني فكان مع مريم الحلاق من جمعية عائلات من أجل الحرية. اعتُقل ابنها وتوفي تحت التعذيب بسبب النزيف الدموي. تلقت العديد من التهديدات وتعرض منزلها للقصف. وجدت نفسها في الشارع وهربت إلى لبنان ثم إلى برلين.
Durant la deuxième journée de mission, la présidente de la FEMED s’est rendu au Parlement de Catalogne, en présence de 3 députés et de deux représentants de partis politiques. La présidente y a présenté la FEMED et le CFDA ainsi que leurs activités. Le débat a porté sur la question de la Syrie et de la problématique de la disparition forcée. Un appel a été fait à l’intention du gouvernement à cesser de faire passer les relations économiques avant tout. Fut organisée une réception à la mairie de Celra, commune près de Gérone, en présence du maire, de la maire adjointe et de journalistes. Au cours de cette rencontre, la FEMED s’est présenté et s’est ouverte une discussion sur l’Algérie, compte tenu du fait que ces décideurs politiques étaient peu informés du contexte des années 90 et des années noires.
Les Syriennes ont parlé des violations des droits de l’homme en Syrie, et de ce qu’elles même ont subi. A aussi été question d’un bus aménagé par des associations syriennes basées Londres, qui sillonne les villes d’Europe avec à son bord des photos des disparus et des familles de disparus en train de manifester. Le bus est accueilli dans de nombreuses villes, où sont organisées des rencontres avec diverses institutions. La troisième journée a été marqué par la rencontre et les échanges avec des ONG locales et régionales voir même internationales. D’autres interviews ont été fait avec des agence de presse active au niveau de la catalogne qui ont été suivi d’une conférence publique.
2015
Cette mission exploratoire en Jordanie s'est tenue du 1 au 2 juin 2015. La FEMED en a profité pour rencontrer plusieurs acteurs sur le terrain afin de faire le point sur les cas de disparitions forcées parmi les familles des réfugiés syrien. Tout d'abord, la FEMED a rencontré le "Danish Institute against torture" représentée par Elna Sondergaard. Celle-ci a attiré notre attention sur le fait que la Jordanie a accepté le principe de la ratification de la Convention internationale pour la protection de toutes les personnes contre les disparitions forcées. Son cas sera examiné en novembre 2015 par le Comité contre la torture.
تحدثت فيميد أيضًا إلى سارة أفريلو من اللجنة الدولية للصليب الأحمر والهلال الأحمر. وقالت هذه المنظمة إن لديها إمكانية الوصول إلى مراكز الاحتجاز وتحاول توثيق حالات الاختفاء وإعادة الروابط العائلية. كما أنهم يريدون تحسين ظروف الاحتجاز. وسيحاولون وضع منظمة فيميد على اتصال بمجموعات من العائلات إذا تم الاتصال بهم.
وأخيراً، التقت الفيدرالية النسوية لمناهضة العنف ضد المرأة لُبانة دواني المديرة التنفيذية للمعهد العالمي للمعلوماتية في الأردن. وقد نصح ممثلو المعهد العالمي للاقتصاد الإسلامي GISI الاتحاد النسائي الديمقراطي العالمي بضرورة استغلال وجود الأمير زيد كمفوض سامٍ لدفع الحكومة الأردنية إلى التصديق على الاتفاقيات الدولية، ولا سيما الاتفاقية الدولية لحماية جميع الأشخاص من الاختفاء القسري. بالإضافة إلى ذلك، فإن الجمعية على تواصل مع اللاجئات السوريات وهي على وعي متزايد بالمعاناة الناجمة عن اختفاء أحد أقاربهن وحاجتهن للدعم النفسي.
ومع ذلك، لفت فلاديمير جانيك - المسؤول السياسي لوفد الاتحاد الأوروبي انتباه وفد الاتحاد الأوروبي إلى حقيقة أن الوفد لا يعمل على وجه التحديد على حالات الاختفاء القسري، حيث أن الأردن غير معني بشكل مباشر، وفي الوقت الحالي لم يتم العمل مع اللاجئين السوريين في الأردن حول هذا الموضوع.
2014
Lors de cette 2ème mission à Chypre en novembre 2014, la délégation de la FEMED, composée de Wadih Al Asmar, Secrétaire général de la FEMED, Annie-France Berthod, Trésorière de la FEMED et Charlotte Galloux, Chargée de programmes, a rencontré de nombreuses associations chypriotes turques et grecques.
Toutes travaillant sur la problématique des disparitions forcées : Truth Now, Peace Research Institute Oslo PRIO Cyprus Centre, « Together We can » (Initiative of Bi-Communal Relatives of Missing Persons and Victims of War), ainsi que d'un journaliste, Andreas Paraschos, ayant travaillé sur la question des disparus.
وبهذه المناسبة، تمكن الوفد أيضاً من مقابلة السيد فوتيو، مفوض القضايا الإنسانية في جمهورية قبرص والأعضاء الثلاثة في اللجنة المعنية بالمفقودين في قبرص: السيد غولدين بلومر كوكوك، العضو القبرصي التركي في اللجنة المعنية بالمفقودين في قبرص، والسيد نيستوراس نيستوروس، العضو القبرصي اليوناني في اللجنة المعنية بالمفقودين، والسيد بول هنري أرني، العضو الثالث في اللجنة المعنية بالمفقودين في قبرص (الأمم المتحدة).
2009
Particulièrement sensibilisée à l’expérience chypriote lors de la Conférence de Rabat, où des associations chypriotes turques et grecques étaient présentes, la FEMED a mené en mai 2009 une mission sur l’île de Chypre. Des membres du Bureau Exécutif, accompagnés de la Chargée de mission ont réalisé cette mission en vue d’acquérir des connaissances plus approfondies sur ce pays qui a mis en place un mécanisme original de justice transitionnelle.
En effet, la mise en place d’un Comité pour les personnes disparues, où siègent les deux parties de l’île ainsi qu’une tierce partie, recommandée par le CICR et nommée par l’ONU, méritait toute l’attention de la Fédération. La FEMED a pu se familiariser avec la structure de ce mécanisme et mesurer son incidence sur les associations de familles de disparus. A l’occasion de cette mission, la FEMED a également rencontré le « médiateur » du Comité pour les personnes disparues, organe chargé des disparitions forcées sur l’île. La délégation de la FEMED a aussi mené plusieurs entretiens avec les deux associations chypriotes qui travaillent respectivement sur des cas de disparus de la partie sud et nord de l’île.
كما تم تنظيم مؤتمر حول حالات الاختفاء القسري في المنطقة الأورومتوسطية بدعم من المبادرة المشتركة بين الطائفتين من أجل المختفين، وهي جمعية أنشئت حديثاً تجمع بين الطائفتين في الجزيرة. والتقى وفد الاتحاد الأوروبي للمختفين قسرياً بعدد من الأشخاص الذين يعملون من أجل القضاء على الاختفاء القسري في قبرص: المركز الدولي للعدالة الانتقالية والمفوضية الأوروبية والسفارات وغيرها. وعقدت مناقشات مع المنظمة غير الحكومية "الحقيقة الآن"، التي تضم محامين وباحثين مهتمين بحالات الاختفاء القسري والذين يرفعون قضايا إلى المحكمة الأوروبية لحقوق الإنسان.
2014
قام وفد من الاتحاد النسائي الديمقراطي لنساء أوروبا بزيارة بلغراد في صربيا في الفترة من 21 إلى 23 تموز/يوليه 2014. واجتمع وفد الاتحاد مع مختلف جمعيات حقوق الإنسان الصربية، وكذلك مع مختلف أعضاء اللجنة الصربية المعنية بالمفقودين وأعضاء اللجنة الدولية للصليب الأحمر وغيرهم. وكانت المهمة في الأساس مهمة جمع المعلومات عن التحديات والعقبات التي تواجهها الجمعيات التي تتعامل مع قضية الاختفاء القسري.
وقد مكّنت هذه البعثة الميدانية المنظمة من دراسة جميع القضايا المحيطة بحالات الاختفاء القسري في البلقان، وتحديداً في صربيا. وقد تم إنشاء عدة لجان مسؤولة عن العثور على الأشخاص الذين اختفوا خلال الحرب في صربيا. وقد أتاح التعاون بين البعثة وبعض المنظمات غير الحكومية الصربية المحلية، مثل رابطة أسر المختطفين والمفقودين، فهم أنه على الرغم من التزامات صربيا ورغبتها في تسليط الضوء على مصير الأشخاص الذين اختفوا أثناء الحرب، إلا أن هناك عقبات مؤسسية خطيرة تحول دون حل قضية المفقودين.
2013
Quelques mois après la chute du régime Ben Ali, une équipe de terrain de la FEMED s’est rendu à Tunis pour faire une cartographie de la situation des disparitions forcées dans le pays. S’il est difficile d’obtenir des statistiques fiables sur les disparitions forcées en Tunisie, la mission a permis de confirmer, au regard des sources disponibles, l’absence de phénomène et de la pratique systématique de la disparition forcée en Tunisie, malgré l’existence de quelques cas individuels. Plusieurs personnes rencontrées durant cette mission ont partagé le fait qu’une bonne partie des archives publiques et privées (notamment celles des douanes, des hôpitaux et de certains tribunaux) auraient été détruites peu après le 14 janvier 2011.
2013
وكان الهدف من هذه البعثة، التي تمت في عام 2013، هو إقامة اتصال أولي مع المؤسسات الوطنية والمنظمات الدولية والمحلية، بما في ذلك الجمعيات التي تمثل عائلات المختفين، لفهم طبيعة أنشطتها والقيود التي تواجهها هذه الجمعيات والتحديات التي يجب مواجهتها سواء بالنسبة لهذه المنظمات أو بالنسبة لعائلات المختفين. وتشير التقديرات إلى أن هناك الآن أكثر من ثلاثين جمعية تعمل على قضية الاختفاء القسري والعدالة الانتقالية والمصالحة في البلاد. لم يكن من الممكن خلال هذه البعثة الاجتماع مباشرة مع عائلات المختفين، ولكن تم إجراء اتصالات مع العديد من الجمعيات المحلية. كما تعهد وفد اللجنة الدولية للصليب الأحمر في طرابلس بتيسير الاتصالات مع عائلات المفقودين.
كان من الصعب الحصول على لقاءات مع السلطات (وزير العدل، رغم طلب مقابلته، ووزير الشهداء والمفقودين) بسبب قصر مدة المهمة والوضع السياسي الراهن، حيث يتعرض بعض السياسيين البارزين للتهديدات أو حتى لمحاولة قتل، على غرار محمد المجريّف، رئيس مجلس النواب الذي نجا من محاولة قتل في 5 مارس/آذار في طرابلس.
2012
Du 5 au 6 Avril 2012, la FEMED s’est rendue au Kosovo afin de mettre en lumière la complexe et douloureuse situation des victimes directes et indirectes des disparitions forcées qui persistent encore aujourd'hui, plus de deux décennies après la fin du conflit. À travers des rencontres avec des acteurs clés des discussions essentielles ont eu lieu sur les efforts de récupération et d'identification des victimes de cette tragédie humaine. Au premier jour de cette visite, la FEMED a pu rencontrer Ylber Morina, chargé de projet Justice et Société civile, et Amor koshi, coordinateur Médecine légale au sein de l’International Commission on Missing Persons (ICMP).
بعد الترحيب بالاتحاد الدولي للمفقودين في مقر اللجنة الدولية لشؤون المفقودين (ICMP)، قدم يلبر مورينا وعمر كوشي الوضع الحالي في كوسوفو فيما يتعلق بحالات الاختفاء القسري. خلال النزاع الذي دمر كوسوفو في عام 1999، تم تسجيل حوالي 4,400 شخص في عداد المفقودين، ولا يزال أكثر من 2,000 شخص في عداد المفقودين. وفي اليوم نفسه، تمكن الاتحاد من لقاء برينكي جيتاج، رئيس اللجنة الحكومية المعنية بالمفقودين في كوسوفو، في اليوم نفسه. وهكذا نشأت مشكلة تحديد هوية الجثث. تقوم اللجنة الحكومية للمفقودين في كوسوفو بتنسيق جميع الشركاء الذين يعملون على مشكلة تحديد هوية الجثث. وكان الصليب الأحمر أول من عمل على هذه المشكلة في نهاية النزاع. وعملت اللجنة كوسيط بين السلطات الصربية في بلغراد والسلطات في بريشتينا.
وناقش الاجتماع أيضا خطة الاتحاد لتنظيم حلقة دراسية في البلقان للجمع بين جمعيات أسر المفقودين من البوسنة والهرسك وصربيا وكوسوفو حول موضوع يتعلق بحالات الاختفاء القسري. وأعرب عن حماسه بشأن هذه النقطة. وأخيراً، خُصص اليوم الأخير للقاءات، أولاً مع نائب عمدة بلدة سوهاريكا ثم مع عائلات المفقودين من البلدة.
2011
في الفترة من 17 إلى 20 نيسان/أبريل 2011، قام وفد من الاتحاد النسائي المصري لحقوق الإنسان بزيارة القاهرة. وقد مكنت هذه البعثة، التي تم التخطيط لها منذ فترة طويلة، الاتحاد من الاطلاع بنفسه على واقع الاختفاء القسري في مصر. في الثمانينيات، عندما تولى حسني مبارك السلطة وفرضت حالة الطوارئ، كانت هناك العديد من حالات الاختفاء القسري. ومع ذلك، كان من الصعب جدا في ذلك الوقت تحديد الجمعيات التي تعمل على هذه القضية من أجل الحصول على معلومات ملموسة عن حالات الاختفاء هذه.
La délégation a rencontré différentes associations égyptiennes, des défenseurs, des militants des droits de l’Homme. La délégation a également été reçue par la directrice du département des droits de l’Homme à la Ligue arabe et le premier Secrétaire aux droits de l’Homme au Ministère des affaires étrangères égyptien afin de porter leur attention sur les disparitions forcées survenues avant, pendant et après la révolution. La ratification de la Convention Internationale pour la protection de toutes les personnes contre les disparitions forcées par les autorités égyptiennes est également un sujet qui a été abordé (l’Egypte n’a à ce jour en effet ni signé ni ratifié la Convention).
وخلال هذه الأيام الثلاثة، تمكن الوفد من التعرف على الوضع السياسي الحالي في مصر والانتهاكات الجسيمة لحقوق الإنسان التي وقعت هناك أثناء الثورة. ومن أجل تعزيز الروابط التي تم إنشاؤها مع الجمعيات التي التقاها الوفد، ولضمان أن تكون قضية الاختفاء القسري أكثر حضوراً في مطالب المجتمع المصري، من الضروري أن يواصل الاتحاد النسائي المصري لحقوق الإنسان عمله في مصر.
2010
في إطار سلسلة الحلقات الدراسية حول الطب الشرعي وتحديد هوية ضحايا انتهاكات حقوق الإنسان التي نظمها الاتحاد المغربي لحقوق الإنسان، وبعد الدورة التدريبية الأولى التي عقدت في المغرب في 12 حزيران/يونيو 2010، عقدت الدورة التدريبية الثانية لجمعيات المفقودين في الجزائر العاصمة في 16 تشرين الأول/أكتوبر 2010. وقدم العديد من الخبراء عروضاً أمام 27 مشاركاً من المجتمع المدني الجزائري والأوساط الطبية حول مختلف تقنيات تحديد هوية الضحايا: قاعدة البيانات، واختبار الحمض النووي، والبحث الأنثروبولوجي والأثري.
ومع ذلك فإن التقدم المحرز في مجال الطب الشرعي والتعرف على جثث ضحايا انتهاكات حقوق الإنسان وإعادة بناء جثث ضحايا انتهاكات حقوق الإنسان هو تقدم كبير. وبالفعل، فقد تمت الإشارة إلى أن اللجنة الدولية لشؤون المفقودين تمكنت من التعرف على أكثر من 8000 جثة من جثث ضحايا النزاع في البوسنة والهرسك. وعرضت سيلفانا تيرنر، عالمة أنثروبولوجيا الطب الشرعي في الفريق الأرجنتيني لأنثروبولوجيا الطب الشرعي (EAAF) العمل التنويري للفريق. وتتمثل مهمة فريق الأنثروبولوجيا الشرعية في تطبيق أنثروبولوجيا الطب الشرعي والعلوم ذات الصلة، بالتعاون الوثيق مع الضحايا وأقاربهم، لاستعادة جثث الضحايا وتحديد هوياتهم وإعادتها إلى أسرهم وتقديم الأدلة في الإجراءات القانونية. ينقسم عمل أنثروبولوجيا الطب الشرعي إلى ثلاث مراحل.
في البداية، يحلل فريق الهيئة المعلومات التي تم جمعها من الأقارب والأرشيفات الرسمية والمنظمات غير الحكومية العاملة في هذا المجال، للتوصل إلى فرضية حول موقع المقابر وهوية الجثث التي تم العثور عليها. وبمجرد تحديد موقع المقابر، يتم تأمين المنطقة حتى يبدأ العمل المضني لاستخراج الجثث. ثم توضع كل عظمة تحت الختم قبل نقلها إلى المختبر لتحليلها. وخلال هذه المرحلة النهائية يتم إجراء اختبارات مختلفة على العظام لتحديد هوية الضحايا وتحديد سبب الوفاة. ومع ذلك، فإن الوضع في الجزائر معقد، حيث أن هناك نقص في الإرادة السياسية للتعامل مع قضية المفقودين بشكل عام وتحديد هوية الجثث في المقابر الجماعية بشكل خاص. وكلما مر الوقت، كلما ازدادت صعوبة التعرف على الجثث. من خلال تقديم هذه الدورة التدريبية في الجزائر، ساعدت الفيدرالية الجزائرية لحقوق الإنسان في تحسين معرفة جمعيات أسر المفقودين ونشطاء حقوق الإنسان بالتقنيات المختلفة للتعرف على هوية الضحايا.
2009
وفي حزيران/يونيو 2009، وبمناسبة اجتماع مجلس إدارة الاتحاد في الجزائر العاصمة، التقى وفد الاتحاد الفيدرالي من أجل المتوسط، جمعيات مختلفة من عائلات الضحايا: جمعيات ضحايا الإرهاب "جزائرنا" و"صمود" وكذلك أقارب المفقودين الذين يشكلون الجمعية العضو في الاتحاد، جمعية سوس ديسباروس. كما التقى وفد الاتحاد أيضاً بالمحامين أمين سيدهم وعدنان بوشعيب اللذين يعملان في مجال الدفاع عن ضحايا الاختفاء القسري من قبل أعوان الدولة والإرهاب.
وأخيراً، تم عقد اجتماع مع مندوب اللجنة الدولية للصليب الأحمر لتعريفه بالفيدرالية وتعريف أعضاء مجلس الإدارة بعمل هذه المنظمة الدولية في الجزائر. كما كان الاجتماع فرصة لنقل مطالب عائلات المفقودين الجزائريين، وهي أن تتولى اللجنة الدولية للصليب الأحمر ملف الاختفاء القسري الذي حدث في التسعينيات، وهو ما لا يحدث حالياً.
2009
في نيسان/أبريل 2009، قاد الاتحاد بعثة إلى البوسنة والهرسك. والتقى اثنان من أعضاء المجلس التنفيذي، بصحبة الشخص المسؤول عن بعثة الاتحاد، مع جهات اتصال مختلفة. وتم تيسير الأمور اللوجستية للبعثة من خلال الشراكة غير الرسمية مع اللجنة الدولية المعنية بالأشخاص المفقودين، التي أنشئت في نهاية المؤتمر المواضيعي في الرباط، الذي دعيت إليه هذه المنظمة.
وهكذا، تم الالتقاء بالعديد من منظمات المجتمع المدني: لجنة التنسيق الإقليمية لرابطات أسر المفقودين من يوغوسلافيا السابقة، ورابطة المواطنين "نساء سريبرينيتسا"، ورابطة المواطنين "أمهات سريبرينيتسا" (راجع. الصورة على اليسار لوفد الاتحاد مع أعضاء رابطة المواطنين "أمهات سريبرينيتسا")، ورابطة أسر المفقودين من منطقة سراييفو رومانيا ورابطة المواطنين "نساء برودينيتسا"، واتحاد الرابطات البوسنية لأسر الأسرى والمفقودين من البوسنة والهرسك.
كما تمت زيارة مشروع تحديد الهوية في برودينيي التابع للجنة الدولية لشؤون المفقودين وشعبة تنسيق تحديد الهوية التابعة للجنة الدولية لشؤون المفقودين، مما مكن الوفد من معرفة إلى أي مدى يمكن تبادل الخبرات البوسنية في مجال الطب الشرعي مع البلدان الأخرى في الاتحاد. كما زار الوفد أيضاً النصب التذكاري لبوتوكاري في سريبرينيتسا ومقبرتها. وقد تمكن أعضاء الوفد من رؤية أن الجمعيات البوسنية لديها خبرة كبيرة في مجال إحياء الذكرى. وكانت هذه الملاحظة ذات أهمية خاصة بالنسبة للاتحاد، الذي يرغب في تنظيم تبادل الخبرات بين الجمعيات الأعضاء فيه حول هذا الموضوع في المستقبل.
وخلال هذه المحادثات مع السلطات الحكومية، التقت الفيدرالية الأوروبية المتوسطية لحماية حقوق الإنسان برئيس إدارة حماية حقوق الإنسان ورئيس معهد المفقودين. وهكذا تمكن وفد الاتحاد من نقل مخاوف الأسر البوسنية. كما تمكن الوفد أيضاً من تقدير الطريقة التي تنظر بها السلطات إلى مشكلة الاختفاء القسري وتعاملها مع هذه المشكلة، ولا سيما أثناء عمله على التوعية بالحاجة الملحة إلى تصديق البوسنة والهرسك على الاتفاقية الدولية لحماية جميع الأشخاص من الاختفاء القسري.