تتمثل مهمة الاتحاد في إيصال صوت عائلات المختفين إلى طاولة صنع السياسات.
وكجزء من عملها في مجال المناصرة، تقوم الفيدرالية بانتظام ببعثات إلى مختلف المؤسسات الدولية والإقليمية. وفي هذه المناسبات، يلتقي الاتحاد بممثلي الهيئات الرئيسية مثل لجنة الأمم المتحدة لمناهضة الاختفاء القسري، والفريق العامل المعني بحالات الاختفاء القسري وغير الطوعي، والعديد من المقررين الخاصين للأمم المتحدة، لا سيما في مجال التعذيب وحرية التعبير وحرية تكوين الجمعيات. وفي الوقت نفسه، ينخرط الاتحاد في حوار مع المؤسسات الأوروبية، ولا سيما الاتحاد الأوروبي ومجلس أوروبا، من أجل إدماج قضية الاختفاء القسري في الأولويات السياسية والدبلوماسية في المنطقة.
كما تعد هذه الاجتماعات فرصة لتبادل وجهات النظر مع سفارات الدول الاستراتيجية، في المدن المستهدفة، للتشجيع على تغيير الموقف أو السياسة فيما يتعلق بحالات الاختفاء القسري. تعمل هذه الرحلات أيضًا على تعزيز الروابط مع المنظمات غير الحكومية المحلية، مما يساعد على بناء شبكة من التضامن والهيكلية حول هذه القضية. كما تهدف بعثات المناصرة أيضاً إلى تسليط الضوء على الاتحاد النسائي المصري لحقوق المرأة في الخارج وعرض الأوضاع المقلقة التي تعاني منها الجمعيات الأعضاء فيه. ومن هذا المنطلق، يشرك الاتحاد الفيدرالي للمرأة والتنمية بشكل منهجي أعضاءه في رحلاته، حتى يتمكنوا معاً من التحدث باسم عائلات المختفين ويشهدوا على واقع الاختفاء في بلدانهم.
وأخيراً، تساعد هذه المبادلات على تحديد الإجراءات الملموسة التي يجب اتخاذها لمكافحة الاختفاء القسري، فضلاً عن تعزيز التصديق العالمي على الاتفاقية الدولية لحماية جميع الأشخاص من الاختفاء القسري وتنفيذها الفعال.
Le 23, 24 et 25 septembre 2024, la FEMED a eu plusieurs rencontres importantes concernant les droits de l’homme, principalement autour des disparitions forcées et des exécutions extrajudiciaires dans des pays comme l’Égypte et le Maroc. Le 23 septembre, la FEMED a échangé avec l’assistante du rapporteur spécial sur la vérité, la justice et la réparation, Brenda Vukovic, pour discuter du rôle de l'Instance Equité et Réconciliation (IER) au Maroc et de l'absence d'une justice indépendante. Le mandat de la rapporteuse se concentre sur la cessation des violations des droits humains dans des contextes de transition. Des informations sur les disparitions forcées en Égypte ont également été partagées.
L'après-midi, la FEMED a rencontré la représentante de la rapporteuse spéciale sur la liberté de réunion pacifique et d'association, Vanessa Asensio Perez, pour discuter des actions possibles concernant des cas de violations, comme ceux de journalistes au Maroc et du cas Ibrahim Metwally. Le soir, une rencontre a eu lieu avec la cheffe de la section Droits de l’Homme de la Mission permanente de la Suisse pour discuter des visas et du soutien au Congrès sur les disparitions forcées. Le 24 septembre, plusieurs réunions ont eu lieu, notamment avec les experts du Comité pour l’Élimination de la Discrimination Raciale (CED) et la mission allemande auprès de l'ONU, pour aborder des préoccupations spécifiques concernant le Maroc et les disparitions forcées. En particulier, la question des cas non résolus a été soulevée, avec le GTDF indiquant que de nombreux cas restent ignorés par les États. L’après-midi, une réunion avec le Groupe de travail sur les disparitions forcées (GTDF) a permis de discuter des actions de pression sur les États.
Le 25 septembre, la FEMED a participé à un dialogue public avec le CED sur le Maroc, avant de rencontrer M. Guillaume Ngefa du Haut-Commissariat aux Droits de l’Homme pour discuter des disparitions forcées, des représailles contre les ONG et des mécanismes de vérité. Le dernier rendez-vous de la journée a été avec l’équipe du rapporteur spécial sur les droits de l’homme et la lutte antiterroriste, où des préoccupations concernant la loi antiterroriste du Maroc et les violations des droits humains qu'elle engendre ont été exprimées. Dans l'ensemble, ces réunions ont permis à la FEMED de partager ses préoccupations concernant la répression des défenseurs des droits de l'homme et les disparitions forcées, tout en explorant les moyens d'augmenter la pression sur les États pour des réparations et des réformes significatives.
Le 10 mai 2023, une délégation composée de diverses associations membres de la FEMED et d’une organisation égyptienne de défense des droits humains a rencontré M. Dorian Hall, expert en droits humains à la mission permanente du Royaume-Uni auprès de l'ONU. Lors de cet échange, chaque représentant a exposé la situation des droits humains dans leur pays, en mettant l'accent sur les disparitions forcées. M. Hall a affirmé que ce sujet avait l'attention du Royaume-Uni, mais qu'il n'était pas prioritaire à l'échelle nationale, soulignant l'absence de disparitions forcées sur le sol britannique. Le lendemain, le 11 mai 2023, la délégation a rencontré des représentants de différents États et rapporteurs spéciaux. Les discussions ont porté sur des recommandations pour l’Algérie, le Maroc, l’Égypte, le Liban, et la création d'un mécanisme international pour la recherche de la vérité sur les disparitions forcées.
Les intervenants ont insisté sur la nécessité de campagnes pour interpeller ces États et sur l'importance de la justice transitionnelle. Des cas spécifiques de défenseurs des droits humains et de disparitions forcées ont été abordés, avec un focus particulier sur les femmes victimes de telles disparitions, notamment en lien avec la violence de genre.
في 12 مايو/أيار 2023، واصل الوفد مناقشاته مع مستشاري حقوق الإنسان، بمن فيهم كارين باكمان (فنلندا)، وتيبو غيليه (الأمم المتحدة)، وخبراء من المقرر الخاص المعني بالمدافعين عن حقوق الإنسان. وغطت المناقشات حالات المضايقات القضائية والاحتجاز التعسفي وقمع الصحفيين، فضلاً عن تأثير تشريعات مكافحة الإرهاب على أسر المختفين. كما درس الفريق العامل المعني بحالات الاختفاء القسري حالات محددة، لا سيما في ليبيا والجزائر، وشدد على ضرورة التعاون الدولي لدعم أسر المختفين.
Enfin, la délégation a rencontré Bernard Derebergue et Pierre Le Goff, conseillers sur la région MENA à la représentation permanente de la France. Ils ont abordé l’initiative CEDI, visant à organiser un congrès mondial sur les disparitions forcées en février 2024, soutenu par la France et l'Argentine. Des recommandations ont été formulées pour améliorer la documentation des cas et renforcer la pression sur les États concernés, notamment en Algérie, au Maroc et en Égypte. Les rencontres ont permis de renforcer la collaboration entre les acteurs internationaux et les associations pour faire avancer la lutte contre les disparitions forcées et soutenir les familles des victimes.
شهد 13 تشرين الثاني/نوفمبر 2018 إقرار البرلمان اللبناني القانون 105. ينشئ هذا القانون لجنة وطنية للمفقودين مؤلفة من عشرة أعضاء مهمتها الرئيسية تسليط الضوء على مصير المفقودين. وقد رحبت الفيدرالية الدولية لقضايا المفقودين بإنشاء هذه الهيئة الوطنية للمفقودين التي طالما انتظرها الأهالي الذين يأملون أن تضع ثمرة عملها حداً لمعاناتهم وتوفر أجوبة على الأسئلة التي أقضت مضاجعهم لسنوات. ومن أجل تعزيز الروابط مع شركائها في هذا المجال والتفكير المشترك في مختلف الأنشطة التي يمكن أن يطوروها، أرسل الاتحاد الدولي لنساء المغرب وفداً صغيراً والتقى بمختلف الجمعيات والجهات المعنية بمكافحة الاختفاء القسري. وعلى الرغم من الصعوبات التي تواجهها اللجنة في إعداد نفسها، إلا أن النتائج التي توصلت إليها FEMED ملفتة للنظر: على الرغم من الصعوبات التي تواجهها اللجنة في إعداد نفسها، إلا أنها تهب أملاً حقيقياً في أن تظهر حقيقة المفقودين في لبنان.
Frappée par la nécessité d’alarmer les instances internationales sur les disparitions forcées et les droits humains dans les pays de la région euro-méditerranéenne, la FEMED a tenu à assister à la 51ème session du Comité des droits de l’Homme à Genève. Composée de ses associations membres marocaines, algériennes, libyennes, irakiennes et turques, la délégation de la FEMED a partagé son inquiétude liée à la hausse des cas de disparition forcée dans différents États de la région. Les rencontres avec le Comité des disparitions forcées et le GTDFI ont ouvert la voie à de plus étroites collaborations entre les associations membres et les instances onusiennes, qui, par le biais des différents témoignages des représentants des familles de victimes présent.es, ont reçu un large panorama de la situation des disparitions forcées et de l’établissement de la Vérité dans la région euro-méditerranéenne.
La disparition forcée étant intrinsèquement liée à d’autres graves violations aux droits humains, la délégation de la FEMED a bien évidemment rencontré différents acteurs onusiens dont le mandat dispose d'un impact sur tous les obstacles rencontrés par les familles lors de leur chemin pour la Vérité et la Justice comme le Rapporteur spécial sur l'indépendance des avocats et des juges, le directeur du bureau Afrique du Nord / Moyen-Orient, de la Rapporteuse Spéciale sur les violences faites aux femmes, du Secrétariat du Groupe de Travail sur les détentions arbitraires, de la section Etat de Droit et démocratie ainsi que le Rapporteur Spécial sur les droits à la liberté de réunion pacifique et d’association. La délégation de la FEMED a rencontré également différentes représentations des États auprès des Nations Unies tel que des représentant.es de la mission permanente des États-Unis et de la France.
دفع إلحاح الوضع وتدهور حقوق الإنسان في ليبيا إلى إيفاد بعثة مناصرة إلى بروكسل للضغط على هيئات الاتحاد الأوروبي. وقد توجهت الفيدرالية الأوروبية المتوسطية للحقوق الاقتصادية والاجتماعية والثقافية ممثلةً بنائب رئيسها ومسؤول برامجها وبرفقة عضوين من جمعية التضامن لحقوق الإنسان التابعة لها، إلى هناك في 3 أكتوبر/تشرين الأول 2018. الاتحاد الأوروبي هو الشريك الاقتصادي الأول لليبيا، وهو منخرط بشكل كبير في هدف إعادة ليبيا إلى الاستقرار السياسي، لا سيما من خلال دعم توجيهات الأمم المتحدة. ولهذا السبب اختارت الفيدرالية المصرية للحقوق والحريات وحقوق الإنسان بروكسل مكانًا لزيارتهم لطلب الدعم في تعزيز وتقوية حقوق الإنسان في ليبيا. وقد التقى الوفد بالعديد من أعضاء المؤسسات الأوروبية المختلفة لإثارة أوضاع حقوق الإنسان في ليبيا. وقد جاءت رابطة حقوق الإنسان لتعرض أربع مشاكل رئيسية يعتقدون أن الاتحاد الأوروبي يمكن أن يتصرف بشأنها. أولاً، لفت وفد الاتحاد انتباه محاوريه إلى السجون في ليبيا، حيث يتم احتجاز الآلاف من الرجال والنساء والأطفال بشكل تعسفي لا يتوافق مع القانون ويتعرضون للتعذيب. أما الحالة الثانية التي تود المنظمة لفت الانتباه إليها فهي انتشار الإفلات من العقاب في ليبيا. ففي معظم المناطق، لا يوجد نظام لإنفاذ القانون أو نظام قضائي أو لا يوجد أي نظام قضائي. ويستمر مرتكبو الانتهاكات الجسيمة، التي يشكل بعضها جرائم ضد الإنسانية، في ارتكاب جرائمهم مع الإفلات من العقاب. ويمكن للمحكمة الجنائية الدولية أن تكمّل المحكمة الجنائية الدولية وتتصرف حيثما يعجز النظام القضائي الوطني عن القيام بذلك. ومع ذلك، تفتقر المحكمة الجنائية الدولية إلى الموارد اللازمة لإجراء المزيد من التحقيقات في ليبيا.
يدعم الاتحاد الأوروبي المحكمة الجنائية الدولية وأعضاؤه من الموقعين على معاهدة روما. ومن ثم تطلب المنظمة من الاتحاد الأوروبي تقديم المزيد من المساعدة للمحكمة الجنائية الدولية في حالة ليبيا، الأمر الذي من شأنه أن يساعد في مكافحة الإفلات من العقاب. الحالة الثالثة التي ترغب المنظمة في لفت انتباه محاوريها إليها هي حالة مدينة درنة. يبلغ عدد سكان درنة حوالي 125,000 نسمة. وتعد المدينة أحدث هدف في حملة السيطرة على شرق البلاد، حيث تفاقم الحصار والقتال الأخير بسبب نقص المياه والغذاء والرعاية الطبية والكهرباء. وتساءلت المنظمة عن عدم الاستجابة للوضع في درنة. وطلبت خلال هذه الاجتماعات من الاتحاد الأوروبي أن يدعو علنًا إلى حماية المدنيين في درنة ووقف الدمار الذي لحق بها. وكانت النقطة الأخيرة التي أرادت المنظمة تنبيه الاتحاد الأوروبي بشأنها هي وضع المهاجرين في مراكز الاحتجاز. فبسبب موقعها الجغرافي، تعتبر ليبيا بلد عبور للعديد من المهاجرين الذين يريدون الوصول إلى أوروبا. يتم احتجاز جميع المهاجرين واللاجئين وطالبي اللجوء في مراكز احتجاز في ظروف غير إنسانية. يتواصل الاتحاد الأوروبي مع المنظمة الدولية للمهاجرين (IOM) ويقدم لها مساعدات مالية من أجل ليبيا. ومن هذا المنطلق، تطالب المنظمة الاتحاد الأوروبي بإلزام المنظمة الدولية للهجرة بالتحقق من ظروف الاحتجاز في اتفاقياتها.
بعد تلخيص هذه النقاط الأربع الرئيسية، بدأت المناقشات. وأصبح من الواضح أن الوضع في ليبيا معقد للغاية ومأزوم للغاية، وأنه على الرغم من الجهود التي بذلتها بالفعل مختلف هيئات الاتحاد الأوروبي، لا يبدو أن هناك الكثير مما يحدث. وأكدت المساعدة البرلمانية، السيدة بيناتو، أن المعلومات سيتم تمريرها إلى النائب في البرلمان الأوروبي الذي سيحاول التأثير على المنظمة الدولية للهجرة والمحكمة الجنائية الدولية. وأكد السيد ألكسندر بارون على أهمية مواصلة هذا النوع من بعثات المناصرة للحديث عن حالة حقوق الإنسان في ليبيا، والتي لا تحظى دائمًا بالاهتمام الذي تستحقه. وتعتقد المنظمة أن صدور بيان من الاتحاد الأوروبي إلى حكومة الوفاق الوطني من شأنه أن يجعل من الممكن ضمان العدالة للشعب الليبي.
في الفترة من 12 إلى 14 سبتمبر/أيلول، نظم التحالف الدولي لمناهضة الاختفاء القسري سلسلة من الفعاليات والاجتماعات في جنيف مع هيئات الأمم المتحدة والمنظمات غير الحكومية الأخرى. وقد مثّل الاتحاد الدولي لمناهضة الاختفاء القسري اثنان من أعضائه. في 12 سبتمبر/أيلول، نظمت الهيئة الدولية لحالات الاختفاء القسري مؤتمراً في قصر الأمم حول ضرورة التصديق العالمي على الاتفاقية الدولية لحماية جميع الأشخاص من الاختفاء القسري. وقد أخذ العديد من ممثلي الجمعيات الأعضاء في التحالف الدولي لحماية جميع الأشخاص من الاختفاء القسري الكلمة للتأكيد على أهمية التصديق على هذه الاتفاقية، وعلى الوضع المقلق لحقوق الإنسان في البلدان التي ينشطون فيها. كما تحدث أعضاء فريق الأمم المتحدة العامل المعني بحالات الاختفاء القسري وغير الطوعي واللجنة المعنية بحالات الاختفاء القسري. وعُقدت اجتماعات مع الفريق العامل المعني بحالات الاختفاء القسري، وأمين اللجنة المعنية بحالات الاختفاء القسري، وأمانة المقرر الخاص المعني بالمدافعين عن حقوق الإنسان واللجنة الدولية للصليب الأحمر. واختتمت الأيام في 14 سبتمبر/أيلول بالاجتماع العام السنوي للجنة الدولية المعنية بحالات الاختفاء القسري. وكانت هذه فرصة للالتقاء بجميع أعضاء اللجنة الدولية لحالات الاختفاء القسري وتبادل الآراء معهم.
Une mission de plaidoyer regroupant trois association algériennes a été organisée du 2 au juillet 2018, à Genève par la FEMED, à l'occasion de l'examen de l'Algérie lors de la 123ème session du Comité des Droits de l'Homme (CDH) de l'ONU. La FEMED en amont de l'examen de l'Algérie a soumis un rapport rédigé conjointement avec son association membre Djazairouna sur l'état d'application du Pacte International relatif aux Droits Civils et Politique par l'Algérie. A travers ce rapport et leurs interventions lors des sessions, les trois organisations ont souhaité attirer l'attention du Comité sur la dégradation de la situation des Droits de l'Homme en Algérie.
إلى جانب منظمات أخرى مثل كنفدرالية النساء الديمقراطيات ومنظمة العفو الدولية والأورومتوسطية للحقوق، شاركت الفيدرالية النسوية في جلسة إحاطة مع أعضاء اللجنة في 2 يوليو/تموز 2018، وفي 4 يوليو/تموز قبل الاستعراض، نظمها مركز الحقوق المدنية والسياسية. وطرح أعضاء اللجنة أسئلة حول استقلالية القضاء، وحظر وقمع المظاهرات، وظروف الاحتجاز، واحترام حقوق المحتجزين، والتمييز ضد المرأة، وحرية التنقل.
Les mères de disparus en Algérie ont pu échangé directement avec les experts du Comité et exprimer leur doléances et leurs inquiétudes. Elles se sont également entretenues avec les membres de la délégation officielles algérienne, venue pour répondre aux questions du Comité. D'autres rencontres ont été organisées avec des membres de différents organes des Nations Unis, afin d'échanger sur la situation des droits humains en Algérie.
وخلال هذه الاجتماعات، أثيرت عدة نقاط، مثل صعوبة لجوء العائلات إلى المحاكم للحصول على إجابات عن الأسئلة التي تطرحها هذه الاجتماعات، والالتزام بالاعتراف بوفاة الشخص المفقود أملاً في الحصول على تعويضات، والنزاعات التي يمكن أن تنشأ بين أفراد العائلة الواحدة، ومسألة القبور غير المعلّمة في المقابر الجزائرية.
في 20 يوليو 2018، نشرت اللجنة المعنية بحقوق الإنسان التابعة للأمم المتحدة ملاحظاتها الختامية بشأن التقرير الدوري الرابع للجزائر في مجال حقوق الإنسان. وعلى الرغم من بعض النقاط الإيجابية، كررت اللجنة مخاوفها وتوصياتها بشأن حالات الاختفاء القسري والعنف ضد المرأة والتمييز وحرية تكوين الجمعيات والتعبير والدين والاحتجاز التعسفي.
وكانت بعثة المناصرة التي جرت في 21 و22 و23 تشرين الثاني/نوفمبر 2017 بالشراكة مع جمعية العطاء لحقوق الإنسان العضو في الجمعية، قد خُصصت للعراق. تألف الوفد من رئيس جمعية العطاء لحقوق الإنسان العراقية، السيد محمد شوكت جادر، وأحد ممثلي شبكتها الجمعياتية، السيدة هيمان رمزي محمود، ورافقهما ممثلان عن الاتحاد النسائي الديمقراطي النسوي، السيد رشيد المنوزي، نائب رئيس الاتحاد، والسيدة فيلومين سيفين، مسؤولة البرامج. وقد حالت الصعوبات المرتبطة بعدم استقرار البلاد دون انضمام العديد من أعضاء الاتحاد العراقي الآخرين إلى الوفد، وهي مشكلة نقلها الأعضاء الحاضرون أيضاً. والتقى الوفد بالعديد من ممثلي الحكومات، بما في ذلك ممثلين من بلجيكا وإيطاليا وفرنسا وسويسرا وألمانيا. كما عقد الوفد اجتماعات في الأمم المتحدة، بما في ذلك اللجنة المعنية بحالات الاختفاء القسري، والفريق العامل المعني بحالات الاختفاء القسري، وأمانة المقررين الخاصين المعنيين بحالات الإعدام القضائي والعنف ضد المرأة والحق في التجمع السلمي، والفريق العامل المعني بالاحتجاز التعسفي. كما أتاحت هذه الزيارة الفرصة للمنتدى لمناقشة الوضع العراقي بمزيد من التفصيل مع أعضاء جمعية العطاء لحقوق الإنسان، واكتساب فهم أفضل للمشاكل والقضايا التي يثيرها المناخ السائد هناك.
وقد جرت هذه البعثة بالتوازي مع الدورة السادسة والثلاثين لمجلس حقوق الإنسان التابع للأمم المتحدة، والتي كان من المقرر أن يتم فيها النظر في تقرير عن ليبيا أعدته المفوضية السامية لحقوق الإنسان. وقد انضم السيد رشيد المنوزي، نائب رئيس الاتحاد النسائي الليبي لحقوق الإنسان، والسيدة لوسي تيكسيرا، مسؤولة البرامج، إلى الوفد الليبي المعتمد لدى مجلس الشباب المتعدد الثقافات.
الدولية). وضم الوفد أيضا : السيدة أمل سعد، والسيدة آمال الصلابي، والسيد علي حمزة، والسيد أسعد بوبكر، والسيد عمر وحيشي، والسيد رمضان الدرسي، والسيد أحمد القصير، والسيد سامي سالم الأطرش، والسيد مصطفى العريض، والسيد حمد محمود. ومع ذلك، لم يتمكن عدد من الأشخاص من السفر إلى جنيف بسبب مشاكل في التأشيرات. كما حضر السيد جيما العماني، رئيس جمعية حقوق الإنسان، والسيد خالد صالح، عضو الجمعية، خلال اليومين.
والتقى الوفد بممثلين عن أمانة المقرر الخاص المعني بحالات الإعدام القضائي أو بإجراءات موجزة أو تعسفاً وأمانة المقرر الخاص المعني بمسألة التعذيب وغيره من ضروب المعاملة أو العقوبة القاسية أو اللاإنسانية أو المهينة. كما التقى الوفد بخبير من الفريق العامل المعني بالاحتجاز التعسفي. ولم يفشل الاتحاد في تنظيم حدث جانبي في 26 سبتمبر/أيلول 2017 لإعطاء الكلمة مباشرة لأعضاء الوفد الليبي من أجل إطلاع الرأي العام غير المدرك للوضع في ليبيا وبالتالي تنبيه المجتمع الدولي. تحت عنوان "حقوق الإنسان في ليبيا، الانتهاكات الجسيمة للقانون الدولي لحقوق الإنسان والقانون الإنساني الدولي"، قاد هذا الحدث الجانبي الاتحاد الدولي لحقوق الإنسان بالتعاون مع منظمة "كوجيب" الدولية ومنظمة التضامن لحقوق الإنسان. وقد كانت فرصة للرابطة الليبية للتذكير بالسياق الصعب للغاية الذي تعيشه البلاد والانتهاكات المتكررة لحقوق الإنسان التي يواجهها المدافعون عن حقوق الإنسان. كما سلطت الضوء على الحاجة الملحة لاتخاذ إجراءات عاجلة لكبح جماح الوضع الذي خرج عن السيطرة، كما أكدت شهادات الضحايا والناشطين. كما تمكن الوفد من حضور حدث جانبي آخر، ركز هذه المرة على قضايا الهجرة في ليبيا.
وقد أتاح المؤتمر الذي عقد تحت عنوان "حصن أوروبا: تهديد حقوق الإنسان للمهاجرين" الفرصة لعدد من المنظمات الرئيسية لأخذ الكلمة وشرح المشاكل المختلفة المرتبطة بتدفق المهاجرين إلى البلاد، وخاصة في مراكز الاحتجاز. ومن خلال هذه المهمة، اكتسبت الجمعية الأعضاء في الاتحاد النسائي الأوروبي من أجل الديمقراطية وحقوق الإنسان رؤية مباشرة مع مختلف هيئات الأمم المتحدة ودعت إلى اتخاذ إجراءات عاجلة في ليبيا للحد من ظاهرة الاختفاء القسري والاحتجاز التعسفي.
Mission du 10 et 11 mai 2017 en partenariat avec l’association membre Human Rights Solidarity. Cette mission a été menée, en partenariat avec son association membre, libyenne Human Rights Solidarity (HRS), une mission de plaidoyer à Genève les 10 et 11 mai 2017. Cette mission se déroulait en parallèle de la 112ème session du Groupe de travail sur les disparitions forcées ou involontaires (GTDFI). Deux représentants de HRS et deux représentants de la FEMED, ainsi qu’une victime directe originaire de Libye, exilée à Londres, ont participé à cette mission. Au cours de cette mission, la FEMED a relayé les revendications de ses associations membres qui n’ont pas participé à cette mission de plaidoyer sur le droit à la Vérité et à la Justice. La délégation a soumis des cas de disparitions forcées et a ainsi renforcé ses liens avec le Haut-commissariat aux droits de l’Homme et le GTDFI.
La délégation a rencontré différentes instances onusiennes comme le Conseil des Droits de l’Homme, le Groupe de Travail sur la Détention Arbitraire et celui contre les Disparitions Forcées ou Involontaires, mais également le secrétariat du Comité sur les Disparitions Forcées, les rapporteurs spéciaux sur la Détention Arbitraire et sur la liberté d’association et de rassemblement pacifique, mais également le Desk Officer Libye et la mission permanente de la Suisse auprès des Nations Unies. Cette mission a familiarisé les membres de HRS au fonctionnement des mécanismes de plaidoyer auprès des différentes instances onusiennes et a apporté des réponses aux questions concernant les procédures spéciales visant à reporter à l’ONU les cas de disparitions forcées et de violations qui sont liées telles que les détentions arbitraires, la torture, les exécutions extrajudiciaires.
La FEMED a mené en partenariat avec ses associations membres une mission de plaidoyer à Genève du 16 au 18 mai 2016 en parallèle avec la 109ème session du GTDFI. Au cours de cette mission, une délégation formée de plusieurs membres de la FEMED a relayé les revendications des associations membres sur le droit à la Vérité et à la justice et a pérennisé ainsi ses liens avec le Haut-commissariat aux droits de l’Homme et le Groupe de travail sur les disparitions forcées ou involontaires. Cette mission de plaidoyer devait avoir lieu courant avril mais il était important pour la FEMED de la faire coïncider avec la session du GTDFI afin qu’elle soit plus pertinente et que la question des disparus soit mieux examinée.
Des représentants de nos associations membres : Al Ata’a for Human Rights venu spécialement d’Iraq pour cette mission, une victime syrienne venue de Damas pour témoigner, une avocate de Lybie ainsi qu’un avocat d’Algérie accompagnés des membres du Bureau de la FEMED ont constitué la délégation. Un nombre important de rencontres et de rendez-vous a eu lieu avec les différentes instances Onusiennes : Conseil des Droits de l’Homme, différents groupes de travail, le secrétariat du Comité contre la torture et celui du Comité des droits de l’Homme, les différents Desk Officer et les rapporteurs spéciaux sur la liberté d’expression, la liberté d’association et de rassemblement pacifique et sur les défenseurs.
وقد رافق الاتحاد أعضاءه من الجمعيات العراقية والليبية إلى الأمم المتحدة في جنيف. خلال هذه البعثة، التي جرت في الفترة من 4 إلى 6 تشرين الثاني/نوفمبر 2013، التقى الوفد على وجه الخصوص بالفريق العامل المعني بحالات الاختفاء القسري وغير الطوعي، وكذلك بهيئات دولية أخرى. واللجنة المعنية بحالات الاختفاء القسري، واللجنة الدولية للصليب الأحمر، ولجنة مناهضة التعذيب، بالإضافة إلى العديد من ممثلي المفوضية السامية لحقوق الإنسان، وغيرهم. وقد تمكّنوا من مناقشة شواغل الجمعيات الأعضاء في الاتحاد النسائي الديمقراطي الفيدرالي.
تمكن محمد كوثر، رئيس جمعية العطاء لحقوق الإنسان العراقية، من زيارة جنيف للمرة الأولى، بعد رفض منحه تأشيرة دخول عديدة، وتمكن من شرح الوضع المحلي المحدد، ولا سيما مخاوفه الجدية بشأن سلامة المدافعين عن حقوق الإنسان في العراق.
En 2014, l’accent a été mis sur la situation en Libye, en Irak et en Syrie ainsi que sur le renforcement du travail auprès des instances onusiennes en charge des disparitions forcées. Dans le cadre de sa stratégie de plaidoyer auprès des institutions européennes, la FEMED a accompagné ses membres issus d’associations marocaines lors de l’organisation d’un colloque à Bruxelles le 9 avril 2014.
Ce colloque a été organisé par le collectif Al-Haqiqa (Vérité) au Parlement européen de Bruxelles, et il porté sur « la disparition forcée et l’impunité au Maroc ». Plusieurs personnalités ont animé ce colloque. Parmi celles-ci : Marie Christine Vergiat, députée européenne du groupe Gauche Unitaire Européenne (GUE) ; Ayad Ahram, défenseur des droits de l’Homme ; Abdeslam Chaouch, avocat à Rabat ; Abdelkrim Ouzzane, représentant du Comité de coordination des familles de disparus au Maroc et Nassera Dutour, Présidente de la FEMED. Ce colloque a permis aux intervenants d’exposer les thématiques de la disparition forcée, de l’impunité, de la vérité et de la mémoire, principalement au Maroc, aux participants (journalistes, parlementaires européens, etc.). Les recommandations de l’Instance Equité Réconciliation (IER), ont également été au cœur de cet évènement.
خلال مهمة المناصرة التي قامت بها في جنيف، نظمت الفيدرالية الأوروبية المتوسطية لمناهضة الاختفاء القسري حدثًا جانبيًا حول الوضع الحالي في العراق وسوريا وليبيا، بالتوازي مع جريمة الاختفاء القسري. وقد جمع اللقاء دبلوماسيين وجمعيات من جنيف وخارجها، الذين طرحوا بعض الأسئلة المثيرة للاهتمام على المتحدثين، مما أدى إلى نقاش مثمر للغاية. وكانت ناهد بدوية أول المتحدثين عن الوضع في سوريا، حيث تحدثت عن تجربتها الخاصة كناشطة في مجال حقوق الإنسان في سوريا والتي اختفت لمدة 3 سنوات. ثم تحدثت عن الوضع المقلق للمدافعين عن حقوق الإنسان في سوريا ومخاطر الأعمال الانتقامية التي تواجهها العائلات إذا تجرأت على التنديد بهذه الأفعال، ومن هنا تأتي تعقيدات هذه الجريمة وعدم وضوحها. ثم عرض السيد محمد شوكت جادر الوضع في العراق. واستعرض جمعيته والشبكة التي أنشأها في العراق للدفاع عن حقوق الإنسان، ولا سيما تنظيم مكافحة الاختفاء القسري، وهي ممارسة منتشرة في العراق كما في البلدان الأخرى التي مزقتها الحروب. وتحدث عن التهديدات التي يتعرض لها المدافعون عن حقوق الإنسان: الاعتداءات، وتدمير مقر الجمعية، والتهديدات بالقتل والاختطاف.
واختتم الحدث الجانبي بكلمة ألقاها السيد خالد العقيلي، عضو جمعية التضامن لحقوق الإنسان، الذي تحدث عن الوضع في ليبيا. وتناول قضية الاختفاء القسري، وبشكل أعم، الوضع المتدهور في ليبيا، مع ما يصاحبها من انتهاكات لحقوق الإنسان والتعذيب والقتل.
كجزء من استراتيجية المناصرة التي يتبعها الاتحاد النسائي الديمقراطي الأوروبي تجاه المؤسسات الأوروبية، قام وفد من الاتحاد بزيارة بروكسل في 10 تموز/يوليو. والتقى الوفد بممثلين عن المديرية العامة للتنمية والتعاون (DEVCO) المسؤولة عن قضايا التعاون المتعلقة بحقوق الإنسان وسيادة القانون، بالإضافة إلى العديد من ممثلي الدائرة الأوروبية للعمل الخارجي المسؤولة عن المغرب العربي والشرق الأدنى والأوسط. وتناولت المناقشات مسألة الاختفاء القسري في سياقات سياسية أورومتوسطية متنوعة مثل الجزائر وليبيا وسوريا وتونس، وأتاحت الفرصة لتبادل الاستنتاجات الرئيسية التي توصلت إليها بعثات الاتحاد الأوروبي الأخيرة إلى الجزائر وليبيا وتونس.
جرت بعثة المناصرة في الفترة من 30 إلى 31 أكتوبر/تشرين الأول 2012 في جنيف. وقد تألف الوفد من أعضاء الاتحاد النسائي من المغرب والجزائر وليبيا وتركيا وكوسوفو. وبفضل هذه البعثة، تعرّف أعضاء الاتحاد النسائي الديمقراطي لنساء المغرب على الآليات الدولية ونقلوا مطالبهم بشأن الحق في الحقيقة والعدالة. كما تم إنشاء روابط مع مكتب المفوض السامي لحقوق الإنسان واللجنة الدولية للصليب الأحمر بفضل هذه البعثة (GTDF). وقد قُدّمت عشرات الطلبات إلى الصندوق العالمي لحقوق الإنسان خلال بعثة المناصرة هذه في جنيف. وقد تمكن الاتحاد من التحدث إلى اللجنة الدولية للصليب الأحمر، والممثلية الإسبانية، ورئيس لجنة مناهضة التعذيب، وممثلي العديد من الإجراءات الخاصة والفريق العامل المعني بحالات الاختفاء القسري أو غير الطوعي.
جرت بعثة المناصرة بين 9 و11 تموز/يوليو 2012 في بروكسل. وترأس بعثة المناصرة هذه كل من نصيرة دوتور، رئيسة الاتحاد، وشارلوت غالو، مسؤولة البرامج، وهاليت بريشا، رئيسة جمعية شبريسيمي في كوسوفو، وديستان بريشا، ممثلة أسر المفقودين، وليرا مالا، مترجمة فورية. زارت فيميد المفوضية الأوروبية والبرلمان الأوروبي من أجل إسماع صوت عائلات المفقودين من كوسوفو على الساحة الأوروبية وفهم أسباب انهيار الحوار بشكل أفضل. وقد أجرت الفيدرالية مناقشات مطولة مع ممثل عن دائرة العمل الخارجي الأوروبي والعديد من أعضاء البرلمان الأوروبي.
La FEMED a choisi de mener cette mission de plaidoyer à cette période de l’année, afin de la faire coïncider avec la tenue de la 96ème session du Groupe de travail sur les disparitions forcées ou involontaires (GTDF) qui célébrait d’autre part son 30ème anniversaire. La délégation de la FEMED était composée de représentants du Comité des familles de disparus (Maroc), de l’Association des parents et amis de disparus au Maroc, du Forum marocain pour la vérité et la justice et de l’association turque YAKAY-Der. Cette mission a permis à la FEMED de rencontrer les représentants de différentes organisations internationales et non-gouvernementales.
La délégation de la FEMED a ainsi présenté la Fédération et sensibilisé ses interlocuteurs sur la réalité des disparitions forcées dans la région euroméditerranéenne. Une série d’entretiens a été organisée avec le chef et la chargée des droits de l’homme de l’Unité Maghreb Moyen-Orient (MENA) et la cheffe de l’Unité de la société civile du Haut-commissariat des Nations Unies aux droits de l’Homme (HCDH) ainsi qu’avec les experts indépendants du GTDF et la chargée des droits de l’Homme auprès du secrétariat des procédures spéciales des Nations Unies. La chargée des droits de l’Homme auprès du Secrétariat des procédures spéciales des Nations Unies a rappelé aux membres présents de la FEMED que le rôle du Secrétariat était de collecter des informations sur les disparitions forcées directement auprès des ONG, et de les synthétiser afin que la Rapporteuse décide des cas qu’il est urgent de traiter. Elle a insisté sur l’importance de la collaboration entre les associations et le Secrétariat.
Les problématiques qui se posent dans les Etats d’où sont issues les associations de familles membres ont été abordées, ainsi que le harcèlement subi par les défenseurs des droits de l’homme luttant contre les disparitions forcées. La situation des disparitions forcées au Maroc a longuement été évoquée à la lumière des travaux de l’Instance Équité et réconciliation (IER) et du suivi de ses recommandations par le Conseil Consultatif des droits de l’Homme (CCDH). En effet, l’élan d’espoir apporté par l’IER aux associations de familles de disparus n’a pas été suivi de résultats concrets. La FEMED a clôturé sa mission en participant à la cérémonie commémorant le 30ème anniversaire du GTDF qui s’est déroulé au Palais des Nations. Cet événement a rassemblé un important panel d’experts en la matière ainsi que des représentants d’associations de famille de disparus.
Après plusieurs rencontres avec les organes des Nations Unies, la FEMED a poursuivi la mise en place progressive de sa stratégie de plaidoyer auprès des institutions internationales et régionales. A la fin du mois d’avril 2010, une mission a ainsi été conduite par Rachid El Manouzi, Secrétaire Général de la FEMED et Cemal Bektas, président de l’association turque YAKAY-Der, dans la ville de Strasbourg où siège le Conseil de l’Europe. Cette organisation regroupe 47 pays membres soit la quasi-totalité du continent européen, dont la Bosnie-Herzégovine, Chypre, l’Espagne, la Serbie et la Turquie. Créé le 5 mai 1949, le Conseil de l’Europe a pour objectif de favoriser en Europe un espace démocratique et juridique commun, organisé autour de la Convention européenne des droits de l’Homme et d’autres textes de référence sur la protection de l’individu. Cette mission a été organisée pour discuter tout particulièrement la situation des droits de l’Homme en Turquie, Etat Partie régulièrement condamné par la Cour européenne des droits de l’Homme. L’un des intérêts de cette mission de la FEMED à Strasbourg était également de nouer des contacts avec cette organisation régionale en vue d’un échange futur d’informations.
Les membres de la délégation ont pu présenter l’organisation et la situation des disparitions forcées dans les Etats Euro-méditerranéens, Parties au Conseil de l’Europe, aux membres du Secrétariat du Comité européen des droits sociaux, au Secrétaire de la Commission des questions juridiques et des droits de l’Homme, aux membres de la Délégation parlementaire suisse au Conseil de l’Europe, au représentant de la Direction générale des Affaires politiques, à la Division des ONG et de la Société civile, aux représentants permanents de la Bosnie-Herzégovine et de Chypre auprès du Conseil de l’Europe, à un membre du Secrétariat du Comité européen pour la prévention de la torture et des peines ou traitements inhumains ou dégradants (CPT), au Chef de service au sein du Greffe de la Cour Européenne des droits de l’Homme et à l’adjoint du Directeur du Bureau du Commissaire aux Droits de l’Homme. Des fonctionnaires et diplomates ont été aussi sensibilisés sur la nécessité de ratifier la Convention internationale pour la protection de toutes les personnes contre les disparitions forcées.
Revenue à Paris, la FEMED a rencontré Monsieur Frédéric de Touchet au Ministère des Affaires Etrangères afin de s’entretenir sur la situation des disparitions forcées dans la région Euro-méditerranéenne. Le cas de la Turquie a été tout particulièrement souligné. Les défenseurs des droits de l’Homme turcs sont en effet constamment harcelés. Cette visite à Strasbourg a été très positive et a ouvert des débouchés pour les associations membres turques dans leurs actions vis-à-vis de la Cour européenne des droits de l’Homme.
متابعةً لبعثتي الدعوة السابقتين، قام وفد من الاتحاد النسائي المصري لحقوق الإنسان بزيارة جنيف بسويسرا في الفترة من 17 إلى 20 مارس/آذار 2010. وقد اختارت الفيدرالية القيام بهذه البعثة في هذا التوقيت، لتتزامن مع انعقاد دورات الفريق العامل المعني بحالات الاختفاء القسري أو غير الطوعي ومجلس حقوق الإنسان. وكان الهدف من بعثة المناصرة هذه هو الاجتماع مع ممثلي مختلف المنظمات الدولية وغير الحكومية ومع المفوضين من الدول في المنطقة الأورومتوسطية. وهكذا تمكن أعضاء الاتحاد من تقديم الاتحاد والتوعية بواقع الاختفاء القسري في المنطقة. وقد تم التطرق إلى المشاكل التي تنشأ في الدول التي تنتمي إليها الجمعيات الأسرية الأعضاء، وكذلك الحاجة إلى التصديق السريع على الاتفاقية الدولية لحماية جميع الأشخاص من الاختفاء القسري والمضايقات التي يتعرض لها المدافعون عن حقوق الإنسان الذين يناضلون ضد الاختفاء القسري.
شارك الاتحاد، كشريك، في حدث جانبي كبير نُظم في الأمم المتحدة حول موضوع "الظاهرة العالمية للاختفاء القسري ودخول الاتفاقية الدولية لحماية جميع الأشخاص من الاختفاء القسري حيز التنفيذ". بالشراكة مع اتحاد أمريكا اللاتينية لرابطات أسر المختفين قسرياً (FEDEFAM)، ومنظمة اللاعنف الدولية (NVI)، ومركز معلومات حقوق الإنسان الفلبيني (PHILRIGHTS)، ومنتدى المنظمات غير الحكومية الدولي المعني بالتنمية الإندونيسية (INFID)، وقد ضم هذا الحدث العديد من المنظمات غير الحكومية الأخرى، بما في ذلك المركز الآسيوي للموارد القانونية (ALRC)، والاتحاد الآسيوي لمناهضة الاختفاء القسري (AFAD)، والجمعية الدائمة لحقوق الإنسان (APDH).
ثم عُقدت سلسلة من الاجتماعات مع مسؤولي حقوق الإنسان في وحدة المغرب العربي والشرق الأوسط ووحدة أوروبا التابعة للمفوضية السامية لحقوق الإنسان، وكذلك مع الخبراء المستقلين في الفريق العامل المعني بحالات الاختفاء القسري أو غير الطوعي وأمانة لجنة مناهضة التعذيب. واجتمع الوفد مع ثلاثة ممثلين عن قسمي الطب الشرعي والحماية التابعين للجنة الدولية للصليب الأحمر، وأجرى مناقشات مع ممثلي البعثات الدائمة لتركيا وإسبانيا والولايات المتحدة لدى الأمم المتحدة في جنيف. وأخيراً، عُقد اجتماع مع رئيس مجلس حقوق الإنسان التابع للأمم المتحدة، وهو أيضاً الممثل الدائم لبلجيكا لدى الأمم المتحدة في جنيف.
اختتم الاتحاد بعثته باجتماع مع المنظمات غير الحكومية العاملة في مجال الاختفاء القسري في منطقة البحر الأبيض المتوسط. وكان الهدف الرئيسي هو عرض العمل المنجز في دعم جمعيات أسر المختفين في بلدان حوض البحر الأبيض المتوسط. وأقيمت اتصالات مع هذه المنظمات غير الحكومية بهدف إقامة شراكات فيما بعد لتعزيز فعالية مكافحة الاختفاء القسري في المنطقة.
La FEMED, en 2009, poursuit ses missions de sensibilisation et c’est dans ce cadre qu’une délégation de la Fédération s’est rendue à Genève en Mars. L’objectif de ces différentes rencontres est de renforcer les contacts, d’établir de nouveaux liens auprès des missions permanentes, du Haut-commissariat des Nations Unies aux droits de l’homme et du Comité international de la Croix-Rouge.
Ainsi, la FEMED, ses activités, la réalité des disparitions forcées dans la région et la nécessité que la Convention soit ratifiée rapidement ont figuré parmi les thèmes abordés avec ces différents interlocuteurs. Lors de cette mission, l’Ambassadeur du Liban à Genève a ainsi assuré la FEMED que la ratification de la Convention par ce pays ne posait aucun problème. Pour sa part, le Chargé des droits de l’homme de la mission permanente des Etats-Unis a précisé que l’administration Obama comptait s’engager activement dans le dossier des droits de l’homme mais que la ratification de la Convention n’avait pas encore été envisagée
Une délégation de la FEMED, conduite par la présidente de la FEMED, Nassera Dutour, a effectué, les 27 et 28 novembre 2008 à Genève, une mission de sensibilisation et de vulgarisation du problème des disparitions forcées dans la région auprès de différentes représentations permanentes. La FEMED a estimé qu’il était important de rencontrer des représentants du Haut-commissariat aux droits de l’Homme (ci-après « le HCDH »).
La FEMED a donc coïncidé cette mission avec la 86e session du Groupe de travail sur les disparitions forcées ou involontaires (ci-après « le GTDF »). La FEMED après avoir exposé la situation des disparitions forcées dans la région euroméditerranéenne ainsi que les revendications de Vérité et de Justice des associations aux côtés desquelles elle travaille a suggéré au GTDF d’effectuer des « visites pays » dans ces Etats. Cette demande a eu un écho certain dans la mesure où le GTDF a tenu une session au Maroc à la fin du mois de juin 2009.
La Fédération a aussi considéré qu’il était pertinent de présenter la FEMED aux différentes missions permanentes présentes à Genève, de leur exposer la situation des disparitions forcées dans le pourtour euroméditerranéen et de les sensibiliser sur la Convention internationale pour la protection de toutes les personnes contres les disparitions forcées (ci après « la Convention »). Par ailleurs, certaines associations oeuvrant pour le respect des droits de l’homme et luttant contre les disparitions forcées dans la région euroméditerranéenne ont aussi été contactées et rencontrées afin de poursuivre la collaboration initiée par la FEMED en vue du renforcement des liens entre les différentes organisations de la société civile de la région. D’une manière générale, au cours de ces rencontres, la FEMED, en tant que nouvelle organisation et les nombreuses activités qu’elle a pu réaliser depuis sa création, ont été saluées. Tous les interlocuteurs de la FEMED ont souligné que l’existence d’une telle Fédération, avec pour objectif de mettre fin aux disparitions forcées, devait être soutenue.
La ratification de la Convention par les Etats, afin qu’elle entre en vigueur, a aussi été au coeur des débats. En effet, les représentants de la FEMED ont insisté sur l’importance que les Etats s’engagent fermement et définitivement, en ratifiant la Convention, pour que la pratique des disparitions forcées cesse.
Le programme de cette mission de sensibilisation ayant été très chargé, la FEMED a effectué, en mars 2009, une nouvelle mission à Genève auprès des missions permanentes, du Haut-commissariat des Nations Unies aux droits de l’homme et du Comité international de la Croix-rouge. Parallèlement à cette mission, la FEMED a aussi apporté son soutien à la Conférence internationale organisée par son association membre, le Collectif des Familles de Disparus en Algérie en partenariat avec les associations de victimes du terrorisme, sur le thème « « Vérité en Algérie : Bilan et perspectives un an après les recommandations onusiennes